Ce texte fait partie d’une suite de textes liés à ma relation avec les Escorts. Je vous conseille vivement de commencer l’histoire au premier chapitre, si vous l’avez manqué, vous pouvez lire le quatrième chapitre.
Elle est là devant moi, habillée dans un pantalon en cuir noir, un pull blanc moulant et une veste en cuir noir. Elle est plutôt élégante et plutôt à mon goût au final. Premier constat : elle est conforme aux photos du site. Deuxième constat : elle est beaucoup plus petite que prévu, genre moins de 1.60m. Ce n’est pas que ça me déplait, mais disons que je ne m’étais pas imaginé ça. C’est intéressant.
Elle s’excuse platement pour tout le quiproquo et le retard, elle me dit que c’est très gentil de ma part de l’avoir attendue et d’être descendue la chercher. Je suis surpris, je veux dire c’est le genre de truc normal que je pense que tout le monde ferait pour accueillir quelqu’un, non ? Elle me répond que non : « toi t’as l’air réglo, et plutôt cool. J’ai déjà eu des cas de mec super chelou comme par exemple certains ne m’ouvrent pas la porte et me demandent de soulever ma jupe et de baisser ma culotte pour pouvoir voir si je suis bien comme ils l’ont demandé ». J’avoue que sur le coup, je suis resté un peu sur le cul. Ok le mec paye et en veut pour son argent mais quand même, faut peut-être pas trop déconner, non ? Je veux dire ça reste une personne et pas une marchandise.
Elle enchaîne « entre ça et les mecs qui te pose un lapin, qui te dise « en fait non merci » et te claque la porte au nez, ceux qui veulent bien plus que ce qui a été convenu, ceux qui sont vraiment dégueulasses etc. t’as vite fait de te retrouver dans une situation plutôt délicate. ». Yep, j’avoue que je savais qu’Escort ça comportait des risques, mais je ne pensais pas que c’était à ce niveau-là.
Une fois arrivé à mon appartement, elle se met à l’aise. Avant qu’elle ne commence réellement à m’expliquer ses déboires, je l’interromps et lui demande si elle boit de l’alcool (vue que à priori de religion musulmane) mais elle me dit que oui. Ça tombe bien, on venait de fêter mon licenciement et il me restait une bouteille de champagne que l’on avait oublié d’ouvrir. Parfaite occasion pour la boire et faire sauter un peu les verrous de nos inhibitions. Elle accepte avec joie et nous trinquons ensemble : moi à mon nouveau travail. Elle, à ses nouvelles études à venir mais nous y reviendrons.
Je lui demande de m’expliquer pourquoi elle était aussi en retard et pourquoi elle ne m’a pas répondu. Elle m’explique encore une fois qu’elle est désolée de s’être trompée de personne pour le coup du faux plan et que pour la soirée, vers 21h30 quand elle m’a contacté la première fois, elle venait de se commander une bouffe asiatique via Uber Eat et qu’elle comptait le manger vite fait et se préparer dans la foulée. Le truc c’est que quand la bouffe est arrivée, c’était immangeable. Non pas que ce soit froid mais cela avait un goût atroce et ce n’était juste pas concevable de le manger. Elle m’explique donc qu’elle a dû se faire à manger en catastrophe avec ce qu’il restait chez elle (à savoir pas grand-chose) et que cela a pris beaucoup plus de temps que prévu. On rigole tous les deux de cette anecdote. Je réfléchis deux secondes en me demandant si elle me sert un bobard ou si c’est vrai. Même si j’ai aucune preuve, je la crois sincère, vraiment. Dans le doute, je me ressers une coupe de champagne.
Elle en profite pour envoyer un SMS à son contact pour préciser que tout va bien et qu’elle ne risque rien pour la soirée. Je lui demande si tout va bien et elle m’explique qu’elle prend ses précautions au cas où et elle a toujours un contact qui est prêt à appeler la police en cas de soucis. Elle me dit que par chance elle n’a jamais eu recours à lui mais elle le contacte toujours comme caution au cas où. D’ailleurs c’est le moment qu’elle choisit pour me demander de payer « comme ça après on parle plus d’argent ». Ça fait sens, et je m’exécute. Elle recompte rapidement, le compte est bon, on peut passer à autre chose.
Elle me fait parler de moi, je lui explique mon parcours professionnel, ma situation de récent licencié mais j’ai un autre travail qui m’attend. Elle semble écouter avec attention. Elle m’envie un peu parce que, pour elle, le travail ça a toujours été quelque chose de compliqué. Je suis plutôt intrigué par son histoire aussi je lui dis que je n’aime pas trop parler de moi mais que je préfère m’intéresser à elle. Aussi je lui demande de me raconter son parcours et comment elle en est arrivée à deux pas de chez moi et surtout comment elle en est arrivée à faire l’Escort.
Elle me raconte alors qu’elle était une très grande sportive, elle faisait de la gymnastique à très haut niveau, elle était à deux doigts de concourir pour les championnats de France et avait de forte chance d’être sur le podium lorsqu’elle avait 14 ans. Je la regarde et je repense à ses photos, ça colle avec son histoire : de belles courbes musclées dans un corps féminin mais pas trop prononcé : le cliché de la gymnaste quoi. Ça se tient.
Elle m’explique que juste deux semaines avant la compétition majeure de sa carrière, elle se blesse au mollet. Une vilaine blessure qui la met out pour un bon moment. Elle fait des examens supplémentaires et les médecins s’aperçoivent qu’elle a une maladie génétique qui s’attaque à ses muscles et tendons et qui les font vieillir prématurément. Aussi les différents médecins lui disent que pour elle, la compétition c’est fini parce qu’elle peut soigner sa blessure actuelle, mais à force de trop forcer, elle va enchaîner les blessures à répétition et à termes, finir en fauteuil roulant. Bref, le sport à haut niveau, son rêve de championne, tout s’arrête.
Elle me parle de ça avec limite un sanglot dans la voix. Cela me fait mal au cœur. Aussi pour tenir le coup, je me ressers une coupe de champagne. Elle enchaîne en expliquant qu’elle a dû quitter son école de sport étude et a commencé à chercher ce qu’elle pourrait faire car pour elle, il était hors de question de simplement arrêter de faire du sport. Elle a découvert que les activités du cirque étaient parfaites pour elle : c’est un minimum sportif mais pas trop. Elle a donc trouvé une école qui propose des activités supplémentaires de cirque et ainsi elle a pu continuer de pousser son corps à ses limites tout en continuant son cursus.
Elle a très vite été approchée par une troupe de cirque qui voulait directement la faire signer à 16 ans pour faire le tour de l’Europe avec eux. Elle a vite réfléchi : c’est cool de faire le tour du monde avec eux mais si elle se blesse et dans 10 ans si elle arrête qu’est-ce qu’il lui restera ? Aucun diplôme valorisable et une expérience assez compliquée à monétiser si elle ne peut plus utiliser son corps. Aussi elle a préféré décliner l’offre et se concentrer sur les études pour au moins passer le BAC (ce qu’elle a fait) puis essayer de trouver une école qui lui permettrait d’avoir un diplôme tout en restant dans l’univers du cirque « parce que bon, il faut quand même faire du sport, mon corps me le réclamait et je ne me voyais pas arrêter comme ça ». Elle trouve une école d’art qui propose un double cursus art et cirque à Toulouse. Elle signe tout de suite et se trouve un petit appart là-bas et commence ses cours.
Tout d’un coup elle s’arrête net entre deux phrases et me demande « ça te gêne la drogue ». Je lève un sourcil « pardon ? ». Elle me regarde hyper sérieuse et me demande « Est-ce que la drogue ça te gène. Je veux dire t’as un problème avec la drogue ? Ça te dérange si j’en consomme ce soir ? ». Je souris largement « mais non pas du tout, j’ai été lycéen comme tout le monde, aussi je traînais avec des mecs qui roulait à l’héroïne et cocaïne donc bon j’ai l’habitude». Elle sourit à son tour « tant mieux, non parce que y’a des clients qui supporte pas du tout et qui parfois réagissent très mal alors que bon tu vois, là j’en ai pris avant partir de chez moi et tu vois ça va bien je suis cool, ça se passe bien et moi ça m’aide à me sentir mieux, me détendre etc. ». Je rigole, en tout cas ça se voyait pas du tout qu’elle en avait pris avant.
Je lui dis qu’elle peut en prendre si elle veut, je ne suis pas regardant là-dessus. On parle un peu de ça, du fait que je suis clean et que je l’ai toujours été, elle est impressionnée. Je m’attendais à ce qu’elle sorte du cannabis ou un truc dans le genre mais elle sort son téléphone, sa carte de crédit et un sachet avec des cristaux blancs. De la cocaïne.
Ça doit faire plus de 20 ans que je n’en ai pas vu d’aussi près. Aussi elle commence à écraser ses cristaux sur son téléphone en se faisant trois lignes bien parallèle avant de rouler un billet que je venais de lui donner pour sniffer un bout dans chaque narine.
Elle rigole « c’est marrant mais tous les clients chez qui je le fais s’arrête de parler au moment où je commence à sniffer ma ligne ». Je souris en lui disant que j’étais curieux parce que c’est la première fois que je vois quelqu’un sniffer devant moi, mes potes était plutôt dans le trip de fumer ou de s’injecter la drogue donc j’étais juste curieux.
Après cet intermède qui m’a ramené dans mes années lycée, je lui demande de poursuivre son récit concernant son arrivée à Toulouse. Elle m’explique simplement que les cours d’art ce n’était pas pour elle, aussi au bout de 3 semaines, elle décide de lâcher l’affaire et de ne plus aller en cours sauf ceux du cirque. Sauf que bon, elle se fait quand même un peu chier et qu’il faut bien remplir le frigo. Elle sait qu’elle ne veut pas faire de boulot alimentaire parce que se lever tous les jours à 6h du mat’ ce n’est pas son truc, elle est plutôt oiseau de nuit. Elle réfléchit et se dit qu’elle a 19 ans, qu’elle est très jolie et a un corps enviable aussi « merde, autant en profiter, se faire plaisir et toucher de l’argent en même temps, ça peut-être cool non ? ».
C’est ainsi qu’elle se lance dans l’univers des Escort. Cependant elle n’y connaît absolument rien et commence mal en se mettant sur le marché à bas prix et en bousculant la concurrence. Résultat, elle fait grincer des dents dans le milieu. De plus elle essuie quelques revers parce que justement ne connaissant pas les pratiques et les codes, elle se retrouve dans des situations délicates vis-à-vis de certains clients vraiment pas commodes. Mais comme elle est plutôt musclée et n’a pas sa langue dans sa poche, elle se fait respecter, parfois à coup de poing. En tout cas, elle s’endurcit et apprend sur le tas le métier.
Son petit manège attire l’attention de pas mal de personnes et très rapidement elle est approchée par un mec qui veut devenir son mac : il s’occupe de lui trouver les clients, les soirées, etc. et elle n’a juste qu’à s’occuper des clients. Sauf que comme elle est plutôt du genre intelligente, c’est elle qui fixe les règles et au final s’en sort très bien puisqu’elle reste libre d’accepter ou pas les clients, combien elle touche et ce qu’elle fait. Lui prend un pourcentage de ce qu’elle touche et ça marche plutôt pas mal pendant 6 mois. Elle est devenue une vraie Escort de luxe : elle va dans toutes les soirées haut de gamme possible, c’est champagne et cocaïne à chaque soir ou presque et elle mène une vraie vie de poule de luxe. Elle finit par avoir sa clientèle régulière qui en plus paye très très bien. Elle profite un max et dépense sans compter. « Tu vois ce que tu as payé ce soir, pour moi c’était une broutille, je pouvais claquer 5 à 10 fois ça sans aucun soucis, je savais que j’allais me refaire en une semaine ou deux.
Elle renifle et s’enfile le reste de la cocaïne. A partir de là, elle ne va pas arrêter de renifler de toute la soirée et croyez-moi, autant d’habitude ça me dérange pas trop, autant là, c’est un peu le tue l’amour…
Elle continue à m’expliquer ses aventures. Elle décide de prendre sous son aile une pauvre fille paumée, qu’elle va garder en collocation avec elle et va l’initier à l’art de l’Escort, sous couvert de son mac. Ça se passe bien pendant un bon moment et la vie continue normalement pendant encore 3-4 mois.
Sauf que son mac, il est là pour la protéger mais il est méga frustré car comme elle est ‘’trop intelligente’’, il ne peut pas trop la rouler dans la farine et par conséquent il gagne moins que ce qu’il pourrait gagner avec une autre. Aussi il commence à s’énerver et tenter de l’arnaque plusieurs fois, mais elle se méfie et à chaque fois voit le coup venir. Voyant cela, son mac décide de s’en prendre à sa colloc en lui soutirant plus d’argent que prévu et en l’arnaquant à tour de bras. Inès s’interpose de nombreuses fois et finit par donner les bons conseils à sa colloc pour qu’il arrête de la rouler.
Sauf que ça plaît pas du tout à son mac qui un jour pète littéralement un plomb et décide de s’en prendre physiquement à elle et sa colloc. Elle se retrouve donc frappée et étranglée contre un mur dans l’appart du mac alors qu’elle essayait tant bien que mal de se défendre. Coup de chance, les bruits de bagarre ont attiré des voisins qui ont poussé la porte mal fermée et ont assisté à la scène. Un voisin s’est jeté sur son mac lui faisant lâcher prise. Inès et sa colloc en profitent pour prendre leurs affaires et sortir sans se retourner. Elle m’explique alors qu’elles ont tellement eu peur pour leurs vies qu’elles sont retournées directement à leur colloc, ont pris ce que pouvait contenir leur sac respectif et ont sauté chacune dans un train les ramenant directement dans leur safehome.
Elle s’est donc retrouvée chez ses parents dans le Nord, sans argent, sans la majorité de ses affaires mais surtout sans aucune perspective d’avenir et à devoir tout recommencer à zéro. « Tu vois j’avais la belle vie, sexe drogue et rock’n’roll tous les soirs et du jour au lendemain je me retrouve chez papa et maman, à même pas pouvoir gagner ma vie en tant qu’Escort parce que voilà, imagine je tombe sur une connaissance de mes parents, soient ils me tuent, soient il me jarte de chez eux… ». Je la dévisage, je bois ses paroles même si je doute parfois de ce qu’elle dit… Au fond de moi je finis par y croire, c’est peut-être romancé mais ça se tient, c’est cohérent avec son style et son apparence… Dans le doute je prends une dernière coupe de champagne.
Le reste de l’histoire n’est pas vraiment significatif, elle cherche à partir de chez ses parents et de trouver une école qui lui permette de faire un métier cool. Elle veut travailler dans le luxe mais plus du côté design de meuble et de logement. C’est au sud de Paris qu’elle a trouvé une école capable de le faire avec un diplôme qui vaut quelque chose et lui ouvrirait suffisamment de porte pour lui assurer un avenir décent.
Elle a donc emménagé depuis quelques mois et elle cherche à se faire de l’argent parce qu’elle en a pour presque 20.000€ à payer sur 5 ans en frais de scolarité. Alors elle s’est remise sur le marché des Escorts mais cette fois complètement à son compte en connaissant bien les règles et les codes. Elle a déjà ses clients réguliers et elle engrange l’argent avant de commencer à démarrer les cours [note : son annonce a disparu du site dès la fin septembre, c’est peut-être une coïncidence mais ça match avec son histoire].
Elle renifle toujours à cause de la coke qu’elle a prise plus tôt. Je me dis qu’elle pourrait largement mettre plus d’argent de côté si elle arrêtait cette merde. On en discute ensemble « je ne peux pas arrêter, ça m’aide lorsque je vois des clients, je me sens bien avec, ça me détend et je trouve que je réfléchis mieux, même dans mes études. Et puis, entre nous, quand tu étais au champagne et à la coke tous les soirs pendant presque un an, forcément c’est plus compliqué de stopper ». Je comprends son problème et je suis content de me dire que je n’ai jamais touché à ça.
La discussion continue, je lui donne des conseils et des contacts de gens qui bossent dans le luxe dans mon entourage, elle note ça dans son téléphone. « Franchement, je suis désolé de t’avoir fait un faux plan parce que t’as vraiment l’air cool et réglo. Ça fait plaisir de tomber sur des gens comme toi de temps en temps ». Je ne sais pas si elle est sincère ou si elle dit ça à tous ses clients, en tout cas ça me touche. « La plupart sont là juste pour te baiser, limite t’as pas franchi le pas de la porte que tu dois déjà être à poil et eux ont la bite à la main… Au moins ça fait plaisir de voir qu’il reste des gens avec qui on peut parler un peu ». Beaucoup en fait. Encore une fois, je ne sais pas si elle est sincère ou pas. Je me dis qu’elle doit préférer discuter avec un mec plutôt que de coucher avec, surtout quand elle n’en a pas envie mais qu’elle doit le faire… Est-ce que je suis un bon pigeon en fait ?
Elle s’arrête soudain « ce n’est pas que je n’aime pas discuter avec toi mais tu as payé pour deux heures et il commence à être déjà tard ». Un rapide coup d’œil à l’horloge montre qu’effectivement ça fait déjà plus d’une heure et quart que nous discutons ensemble et nous n’avons pas encore commencé à retirer ne serait-ce qu’une seule couche de vêtement. Je me sens un peu gêné mais d’un autre côté je me dis que cette discussion a vachement plus excité mon lobe cérébral que le fait de me dire que je vais la voir nue et lui faire des choses sexuelles. Je sens le stress monter en moi, ça fait longtemps que je n’ai pas fait l’amour à quelqu’un d’autre que ma compagne, ça fait plus de dix ans que je n’ai pas fait ça avec une Escort. Je sais que c’est con mais je me sens comme un gamin qu’on a surpris avec la cuillère dans la bouche et le pot de confiture à la main et je ne suis pas prêt pour la suite.
Je reprends un peu mes esprits et me lève. Elle se lève aussi et commence à retirer ses vêtements rapidement, elle me dit « prends pas trop ton temps parce que sinon tu n’auras rien le temps de faire ». Je marque une pause. En fait je pourrais arrêter la soirée à ce moment précis et je pense que j’aurais été largement satisfait. Une super rencontre avec quelqu’un de sympa et une histoire super intéressante… Oui, je pourrais m’arrêter là et me dire que c’était cool même si bon, ça fait quand même sacrément cher la séance de psy… alors qu’en plus ce n’est pas moi qui ai parlé la majeure partie du temps.
Puis je me souviens du pourquoi j’avais booké une Escort à la base : est-ce que je peux prendre du plaisir avec quelqu’un pour qui je n’ai aucun sentiment ? Est-ce que cela peut-être autre chose que mécanique ? Est-ce que j’ai absolument besoin d’une connexion particulière pour que cela me procure du plaisir ?
Et y’a pas de mystère, pour avoir une réponse à cela, il faut aller jusqu’au bout. Aller jusqu’à ce que nos peaux se touchent, jusqu’à ce que nos corps s’entrechoquent, jusqu’à ce que nous transpirons ensemble l’un contre l’autre.
Alors je décide de terminer ma coupe de champagne. J’en suis à combien d’ailleurs ? 4 ou 5 ? Je ne sais plus. Je sais que je me sens bien, que même si je n’ai aucun sentiment pour elle, j’ai quand même un bon feeling et qu’au final, j’ai quand même envie d’elle, envie de la sentir contre moi mais surtout envie d’avoir des réponses à mes questions.
Je commence donc à me déshabiller moi aussi rapidement, on continue à discuter de son parcours pendant ce temps-là histoire que je ne me sente pas complètement stressé, de me changer les idées. Je me retourne, elle vient de dégrafer son soutien-gorge et il ne lui reste plus que sa petite culotte en dentelle blanche. Je me souviens avoir pensé à cet instant précis « ça lui va très bien le blanc… en plus ça tranche avec son cuir noir, elle a vraiment bon goût. » je termine moi aussi mon strip-tease et il ne reste plus que mon slip. Je m’allonge sur le canapé-lit que j’avais préparé.
Elle est devant moi, debout, me regarde et souris « et maintenant c’est à moi de jouer, j’espère que tu es prêt »
Non je ne suis pas prêt du tout mais tant pis.
Mais ceci est une autre histoire…
Vous pouvez lire la suite au chapitre suivant
La sincérité d’Ines ne fait aucun doute à mes yeux, de même que le fait qu’Ines ne tombe que très rarement sur des gens aussi humains et respectueux que toi.
Le suspense est à son comble, je fonce à la partie 6 !
J’aimerai être aussi catégorique que toi mais j’ai toujours le doute quand à son histoire. Et merci pour le petit mot gentil, ça me touche vraiment.