Ce texte est une fiction. J’ai toujours eu un faible pour les gens qui font des choses interdites en public en essayant de ne pas se faire prendre, vous savez le « hidden in plain sight ». De cette idée et avec un de mes personnages favoris, j’ai décidé de lancer Charlotte dans un bus avec son corps qui réclament du plaisir. Comment s’en sortira-t-elle ?
Partie 1 : Tout le monde est à bord ? On y va ! Attention au départ.
Charlotte grimpa dans le Flexibus en traînant sa valise d’une main, son totebag de l’autre, les cheveux en bataille et la nuque déjà moite. La chaleur de Paris était déjà étouffante ce soir-là, même à la tombée du jour et l’intérieur du bus n’était guère plus frais que les rues encore saturées de chaleur.
Elle lança un regard circulaire, pas franchement motivée, à la rangée de sièges. Plein. Presque partout. Mais miracle : une place double vide, près de la fenêtre, sans voisin. Elle n’hésita pas une seconde et s’y jeta, rangea son sac à ses pieds, ses écouteurs autour du cou, son téléphone en mode avion. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres, imperceptible mais sincère. Visiblement la personne qui devait avoir la place à côté de la sienne avait dû louper le départ du bus. Elle fut ravie de savoir qu’elle n’aurait personne à côté d’elle.
Sa robe d’été collait légèrement à sa peau nue. Fine, fluide, à peine là. Un tissu léger couleur sable, qui effleurait plus qu’il ne couvrait, et qui glissait sur elle comme un souffle. Elle n’avait pas mis de soutien-gorge, comme souvent quand il faisait aussi chaud. Son corps respirait mieux ainsi.
Le moteur vibra doucement sous elle, puis s’ébranla en ronronnant. Départ. Paris-Montpellier. Bus de nuit. Dix heures de route. Parfait pour se mettre sur pause un moment. Elle appuya sa tête contre la vitre encore tiède. Les réverbères défilaient dans un clignotement régulier. Les silhouettes des immeubles fuyaient.
La lumière dans le bus était encore allumée, mais déjà tamisée. Le fond sonore des conversations s’effaçait peu à peu, absorbé par le roulis du voyage et les premières longueurs du silence collectif.
Charlotte ferma les yeux.
Elle adorait ce moment-là. Juste après le départ, juste avant que tout s’éteigne : ce flottement entre deux mondes, plus vraiment dans la ville, pas encore arrivée ailleurs. Suspendue hors du temps pour quelques temps.
Elle remonta ses jambes, cala un genou contre le dossier du siège devant, l’autre replié contre son ventre, et laissa son corps se relâcher et le balancement du bus faisait le reste, son souffle se fit plus lent, son front s’apaisa et elle se laissait glisser lentement vers le monde des songes. Déjà, les bruits s’éloignaient et déjà, le sommeil eut raison de ses paupières.
Partie 2 : Prochain arrêt : La ville de Plaisir
Les lumières du bus s’éteignirent lentement, une à une, comme des paupières qu’on ferme. La route, à peine visible à travers la vitre, s’étirait en ruban noir strié de halos orange. À l’intérieur, tout devint murmure : des souffles réguliers, quelques raclements de gorge, une toux isolée.
Puis plus rien.
Charlotte s’enfonça confortablement dans son siège, son corps commençait à fondre dans la chaleur moelleuse du trajet et elle sentait ses muscles se détendre, sa nuque s’assouplir, ses cuisses s’alourdir, comme si chaque virage l’enveloppait un peu plus, comme si chaque ballottement était là pour la pour la bercer tendrement.
Puis sans vraiment savoir pourquoi, elle sentit cette tension familière, d’abord discrète comme une pulsation dans le bas-ventre, comme une vibration lointaine, presque musicale. Elle y était habituée. Elle connaissait son cycle par cœur et son corps encore plus. Elle savait qu’elle devenait plus… réceptive à tout. Et là, ce soir, c’était exactement ça. Elle aurait pu l’oublier mais non : ses ovaires ne plaisantaient pas avec le calendrier, elle était en pleine période fertile et son corps réclamait. Entre ses cuisses, une chaleur douce montait, s’installait, se diffusait, pas brûlante, pas envahissante mais là, présente.
Une présence à peine voilée, qui s’épanouissait lentement, comme une fleur qu’on ne regarde pas mais qui s’ouvre quand même et dont elle savait qu’elle ne pourrait pas ignorer la présence.
Dans le demi-sommeil où elle flottait, ses pensées commencèrent à divaguer presque involontairement.
Elle se mit à imaginer un homme. Elle ne voyait pas son visage, juste une silhouette, des mains, une voix grave rassurante bien que sans mot distinct. Puis un souffle contre son cou et une main qui descendait doucement le long de sa cuisse au rythme du bus qui tanguait. Elle imaginait cette caresse comme si elle la recevait et peut-être qu’elle la sentait vraiment car sa propre main était posée sur sa cuisse nue et involontairement se glissa un peu plus haut, presque naturellement.
Sa respiration se modifia, elle effleurait sa propre peau, juste là où la robe remontait un peu. Elle ne réfléchissait pas, elle ne décidait rien, elle accompagnait juste son esprit qui lui lançait des images. Son corps guidait ses mains. Du bout des doigts, elle finit par atteindre et caresser le tissu de sa culotte. Un seul passage mais suffisant pour sentir que la chaleur était bien là et qu’elle s’intensifiait à mesure que ses doigts restaient en contact.
Elle resta comme ça un moment, immobile, les yeux fermés et les lèvres entrouvertes. Sa main était posée, légère, entre ses cuisses et personne autour ne remarquait rien. Du moins elle faisait tout pour ne laisser rien voir. Elle était seule dans le noir malgré tout le monde autour dans cet état semi-conscient entre le monde des songes et la réalité. Elle était bien et n’aurait pas voulu sortir de ce moment pour rien au monde.
Mais son corps, lui, était pleinement éveillé.
Partie 3 : Barrage filtrant
Le bus roulait continuait son chemin, avalant la nuit en silence au rythme des petites secousses des imperfections de la route.
Dans cette obscurité tiède, chaque sensation lui semblait amplifiée : le roulis du bus, le tissu sur sa peau, l’air climatisé sur sa clavicule humide et surtout… cette foutue culotte.
Charlotte ouvrit les yeux une seconde en grognant d’agacement.
Tout autour, les silhouettes dormaient ou en tout cas faisaient bien semblant : un bras qui dépasse là, une tête renversée sur un oreiller de cou, une bouche ouverte qui laissait s’échapper un ronflement à peine audible par-dessus le bruit du moteur.
Personne ne la regardait.
Elle avait chaud. Pas une chaleur banale, non, une chaleur entre les cuisses, dense, qui collait presque à ses pensées. Sa main, toujours posée sur sa cuisse, glissa à nouveau jusqu’à l’élastique.
Elle soupira doucement : Ce bout de tissu était devenu une frontière. Cette fine barrière entre son plaisir et ses doigts. Ce n’était plus un écrin protecteur pour son sexe mais au contraire une prison qui l’empêchait d’aller plus loin.
Alors, sans geste brusque, sans mouvement suspect, elle s’inclina légèrement sur le côté, remonta la robe juste assez, et fit passer sa main dessous dans une manœuvre maîtrisée. Ce fut un frisson instantané : la culotte glissa le long de ses hanches, puis de ses cuisses, et disparut bien vite dans la doublure de son sac posé à ses pieds.
Elle se réinstalla beaucoup plus libre mais aussi plus vulnérable mais c’était une vulnérabilité choisie et ça, ça changeait tout.
Ses jambes se desserrèrent, elle replia l’une d’elles sur le siège, ramenant le genou vers elle, dissimulée par la robe fluide qui recouvrait tout juste ce qu’il fallait pour qui aurait pu lui jeter un coup d’œil. On n’est jamais trop prudent.
Elle n’avait rien à prouver, rien à forcer, juste à ressentir et sa main retrouva sa place cette fois, directement sur sa peau nue. Le contact la fit frémir. Son sexe était chaud, humide, vibrant d’une énergie douce et puissante à la fois. Elle ne chercha pas à aller trop vite car elle ne cherchait pas l’orgasme, du moins pas encore. Elle se caressait comme on explore un territoire déjà connu mais toujours nouveau, par petites touches en cercles lents. Elle accompagnait les images qu’elle avait en tête : celles d’un homme qui n’existait pas, ou pas encore. Une voix. Un souffle. Une pression sur ses hanches. Et pendant que le bus continuait son chemin dans la nuit, Charlotte, elle, traçait le sien en silence, en secret se laissant aller dans ses soupirs contenus et son envie d’explorer plus loin son envie et trouver son plaisir.
Tout comme son voyage, elle savait que ça serait long mais c’était aussi ça qui en faisait son charme.
Partie 4 : Sens interdit
Cela faisait déjà un petit moment que Charlotte jouait de ses doigts sur ses parties intimes charnues. Elle avait déjà perdu la notion du temps, peut-être même qu’elle s’était endormie une fois ou deux depuis le début de ses caresses. Elle ne savait plus très bien si elle rêvait déjà ou si elle pensait très fort.
Le bus roulait toujours, régulier, hypnotique. Elle flottait entre deux eaux : pas totalement éveillée, mais pas vraiment endormie non plus. Son souffle était lent et son corps, détendu.
Mais entre ses jambes, cette chaleur ne faiblissait pas, bien au contraire. Elle vibrait. Littéralement.
Ses doigts, toujours présents, avaient cessé de bouger, ils reposaient là, tranquillement comme une présence rassurante. Mais dans sa tête… quelque chose s’emballait.
L’image de l’homme qu’elle avait initialement avait disparu depuis longtemps. Son inconscient avait pris le pouvoir et avait fait défiler des images, parfois sensuelles, parfois incompréhensible. Mais maintenant, le flou avait été soufflé et l’image se faisait plus net, plus réel, plus vivant.
Elle se vit, debout, nue au milieu du bus. Non pas dans la réalité, pas dans cette nuit tiède, mais dans un autre plan, un rêve parallèle où tout ce qu’elle s’interdisait devenait permis. Son inconscient, joueur, le lui autorisait.
Elle se tenait là, le menton haut, la peau perlée de désir, ses seins fièrement tendus sous la lumière trouble des veilleuses du plafond, son sexe nu, offert et luisant de plaisir.
Et autour d’elle, les hommes.
Mais pas n’importe quels hommes. Cette fois il s’agissait de tous ceux qui étaient actuellement dans le bus. Certains assis, d’autres debout. Un à un, ils s’étaient tournés vers elle, silencieusement en la toisant du regard. Ils formaient une sorte de cercle, comme dans un rite ancien. Elle était au centre de tout.
Elle sentait leur excitation, elle la respirait, elle l’imaginait, tendus dans leurs pantalons, leurs mains fébriles et sous leurs tissus, leurs sexes déjà dressés pour elle.
Elle les observait avec méthode, avec appétit et ne pouvait s’empêcher d’imaginer à quoi leur sexe ressemblait. Celui-là, grand, mince, avec les doigts nerveux : sûrement courbé, élégant, nerveux lui aussi. Celui-ci, plus trapu, barbe mal rasée, jambes écartées : sûrement large, charnu, avec cette lourdeur virile qu’elle adorerait sentir glisser entre ses lèvres. Un autre, discret, regard timide : probablement rasé de près, veineux, précis.
Elle les classait sans honte et sans gêne comme une collection vivante. Et elle, elle était leur centre de gravité, les attirant vers elle imperceptiblement.
Dans son rêve, elle se mettait accroupie, impudique et offerte à qui voudrait bien la regarder. Elle levait la tête et les toisait un à un dans un regard de défi.
Dans la réalité, ses doigts s’était déjà fait plus aventureux, la situation l’électrisant bien plus que prévu. Elle adorait ce fantasme, cet interdit qu’elle brisait dans ses pensées. Aussi quand elle reprit conscience de ses mouvements, elle sentait son clitoris durcir comme répondant à la moindre image. Ses tétons, dressés, tiraient le tissu de sa robe comme deux appels muets.
Chaque image nourrissait la suivante et son corps, lui, captait tout comme si c’était vrai, comme si elle y était. Elle n’avait pas besoin de toucher ces hommes : Ils étaient là, dans sa tête. Tous.
Et elle, elle était au centre. Fière. Éveillée. Offerte.
Mais maîtresse de tout.
Partie 5 : Dérapage
Dans le théâtre de son fantasme, les hommes se tenaient là, silencieux, tendus, dressés dans l’attente. Mais Charlotte n’était pas leur objet, elle en était leur centre.
Son regard balaya les corps, les visages, les silhouettes. Un à un, elle les jaugea, les imagina, les goûta mentalement. Rapidement l’un d’eux se détachait, là, assis au troisième rang, près de l’allée. Une mâchoire fine, une main nerveuse posée sur sa cuisse, un regard qu’elle avait deviné comme étant capable d’ombre et de lumière.
C’était lui. Elle en était sûre.
Elle l’imagina debout, nu, fier, silencieux. Elle s’approcha. Lentement. Le fixant droit dans les yeux et sans un mot, elle le fit basculer en arrière dans l’allée centrale du bus puis enjamba son bassin
et vint s’asseoir sur lui.
Dans sa tête, la scène prenait une clarté troublante, elle le sentait sous elle, chaud, dur et palpitant. Elle l’accueillait avec une lenteur presque sacrée sans brutalité mais une intensité animale. Et autour d’eux, les autres hommes regardaient sans bouger. Elle sentait leur souffle, leur fièvre, leurs pupilles dilatées et leurs regards glissaient sur elle, sur ses hanches qui ondulaient, sur ses seins tendus qui dansait au rythme des vas-et-viens qu’elle imprimait, sur cette fierté nue d’une femme qui prend, qui guide, qui règne.
Et dans le monde réel, dans ce siège tiède du bus, Charlotte s’enfonça doucement ses doigts entre ses cuisses. Elle avait l’impression que sa chatte brûlait, qu’elle n’était plus qu’un centre nerveux en ébullition. Ses doigts l’emplissaient à peine mais cela lui suffisait. C’était la passerelle entre l’image et le corps. Elle le sentait en elle à travers ses doigts, l’homme du rêve, son bassin contre le sien, son sexe l’élargissant, la comblant, l’ancrant dans cette folie douce.
Et autour, elle était regardée, admirée, vénérée. Elle n’avait jamais été aussi excitée. Son ventre se tordait, son clitoris palpitait.
Elle voulait encore plus à mesure que son inconscient se mélangeait à ses doigts bel et bien conscients.
Partie 6 : Danger – Projection
Dans son rêve, elle montait, descendait, se cambrait, haletait : elle ondulait. L’homme sous elle lui tenait les hanches, la regardait dans les yeux, fasciné par la manière dont elle le prenait comme si elle voulait l’absorber, l’épuiser, lui voler le souffle pour nourrir le sien.
Et Charlotte, dans son siège, dans la pénombre du bus, glissait ses doigts plus profondément encore en elle. Chaque va-et-vient accompagnait l’image, chaque mouvement réel nourrissait le fantasme. Son bassin se tendait contre sa main, ses jambes frémissaient sous la robe qui recouvrait à peine ses gestes.
Et dans sa tête, le feu montait de plus en plus : Autour d’elle dans cet ailleurs mental devenu presque tangible les hommes s’étaient rapprochés. Ils n’étaient plus de simples spectateurs car leurs mains s’activaient et leurs souffles s’accéléraient, leurs regards étaient rivés sur elle, la gorge serrée, les veines saillantes, les mâchoires crispées. Charlotte les voyait tous, elle sentait leur tension, leur besoin et leur abandon imminent. Et elle… elle les exaltait.
Son orgasme montait, inévitable, dévorant. Elle mordait doucement sa lèvre, la tête basculée en arrière, son ventre contracté. Et dans ce moment suspendu, où la jouissance devenait à présent inévitable, ils s’approchèrent d’elle, un à un. Elle les vit, toujours dans ce rêve fiévreux, s’approcher d’elle, membres tendus dans leurs poings serrés, haletant, grognant parfois.
Elle s’imaginait à présent dans cet état d’extase : les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, les seins gonflés, les jambes ouvertes, offerte, tremblante. Et eux venaient l’honorer à leur manière. Des giclées chaudes, mentales, irréelles, mais d’une précision troublante, s’abattirent sur son visage, sa poitrine, ses bras, sa gorge, son ventre. Elle ne fuyait pas, elle accueillait tout cela comme un trophée, comme une bénédiction.
Et dans le silence du bus, c’est là, dans ce siège tiède et dans ce mélange d’abandon et de puissance, que son propre corps se crispa avec sa main profondément enfouie en elle.
Charlotte jouit. Intensément. Entièrement.
Dans un spasme contrôlé, sauvage qu’elle tenta de garder muet. Elle se mordit la lèvre encore plus fort jusqu’à sentir sa peau vibrer sous ses dents. Tout son corps fut secoué d’une vague longue, dense, et silencieuse ; ses muscles se tendirent, se relâchèrent.
Son souffle mit du temps à revenir : Son cœur battait contre sa poitrine comme un oiseau affolé. Elle rouvrit doucement les yeux. Tout était calme, le bus roulait toujours.
Elle venait de revenir.
Mais quelque chose d’elle… était resté là-bas.
Partie 7 : Fin de chantier
Charlotte resta immobile. Son bassin encore crispé, son ventre contracté, les battements de son cœur résonnaient jusque dans sa nuque. Son corps entier semblait vibrer sur la même note, comme si quelque chose en elle venait d’être ré-accordé. Elle n’avait pas bougé, ou à peine, mais tout avait tremblé.
Elle relâcha lentement sa cuisse, fit glisser sa jambe à nouveau contre le siège, et laissa sa main, toujours enfouie entre ses cuisses encore un peu, et commença à respirer plus calmement.
Puis elle retira doucement ses doigts de son sexe : ils étaient luisants, chauds, couverts de son plaisir. Dans un geste presque naturel, elle les porta inconsciemment à ses lèvres qu’elle caressa lentement comment pour sentir l’odeur et le goût de son plaisir interdit. Lentement, sa langue effleura la pulpe, glissa le long, puis remonta. C’était sucré. Fort. Vivant.
Un soupir muet lui échappa.
Elle ferma les yeux un instant, pas de honte ni de gêne mais juste cette sensation d’être remplie d’elle-même, satisfaite et juste bien dans sa peau.
Elle glissa sa main dans une lingette de secours au fond de son sac, s’essuya vite et discrètement afin d’effacer les preuves de son acte impudique puis elle remit sa robe en place, ajusta une mèche de cheveux collée à sa tempe pour finir de se repositionna contre la vitre.
Un dernier frisson lui traversa l’échine puis ce fut le calme, le vrai, celui du corps apaisé du désir rassasié. Elle sourit dans l’ombre, non pas à quelqu’un ni même à elle mais juste à ce moment.
Et dans le ronron du moteur, dans la nuit qui filait sous les roues du bus, Charlotte s’endormit pour de bon. Les yeux fermés, le cœur tranquille, le sexe encore vibrant et le goût de sa jouissance sur le bout de la langue.