Ce texte est une fiction. Elle est issue d’un prompt d’histoire avec quelques contraintes imposées soumis par une amie. Bien qu’elle soit une fiction elle reste néanmoins un fantasme que j’aimerai être capable de réaliser un jour. Étant très inspiré, j’ai dû le découper en plusieurs chapitres qui forment une longue histoire et je vous invite à commencer par le premier chapitre. Bonne lecture à tous.
Maintenant il n’y a plus que moi et elle. Nous sommes tous les deux seuls au monde pour au moins quelques heures à présent. J’engage la conversation en lui demandant comment elle se sent. Elle dit qu’elle va bien mais qu’elle est curieuse et impatiente pour la suite.
Aussi je la dirige lentement à travers les couloirs de mon appartement. Elle me suit et je fais mon maximum pour lui éviter de trébucher ou de taper un meuble. Cela serait dommage et tellement inconscient de ma part, je suis là pour prendre soin d’elle, pas l’abimer à la première occasion.
Une fois arrivés au milieu du salon, je lui relâche la main. Je lui explique que je vais lui retirer son manteau si elle est d’accord. Elle acquiesce de la tête.
J’ouvre le manteau noir et lui retire ses manches puis le dépose dans la penderie, suspendu à un cintre dans l’entré.
Je me retourne pour lui faire face. Elle est de dos et je peux enfin la contempler dans ses vêtements. Elle porte une chemise blanche limite transparente, sur le col et le long des manches est brodé un petit liseré bleu qui dessine ses courbes. Je peux apercevoir un soutien-gorge que je devine blanc lui aussi. Elle porte une jupe bleue qui me fait penser à ces jupes d’uniforme d’écolière japonaise et cela lui va à ravir. Elle n’est ni trop longue, ni trop courte, elle tombe juste au-dessus de ses genoux. Ses jambes son gainées dans des chaussettes hautes qui ont l’air extrêmement douces. Enfin, au bout de ces jambes, elle porte des bottines noires à talon qui réhausse sa silhouette et aident à faire ressortir de belles courbes en creusant ses reins.
Elle n’est pas particulièrement fine, ni petite mais positionnée ainsi, les mains derrière les dos, la tête légèrement baissée, le bandeau toujours sur ses yeux, elle était terriblement craquante.
Elle est belle mais étonnamment très vulnérable.
Je suis resté à la contempler trop longtemps et je m’aperçois qu’elle commence à montrer des signes d’inquiétude car elle ne sait pas ce que je suis en train de faire. Je me ressaisi et je décide de revenir vers elle. Elle semble assez nerveuse et semble attendre que quelque chose se passe. Aussi je me m’approche d’elle et lui souffle dans le cou. Elle se dégage, surprise par ma manœuvre. Elle s’excuse immédiatement d’avoir bougé.
- Ne t’excuse pas, c’était intéressant. Je voulais juste voire comment tu réagirais.
- Ce n’est pas très gentil de me surprendre comme ça.
Pas gentil certes, mais très amusant. Je lui attrape les épaules, toujours dans son dos, et lui demande si elle souhaite boire quelque chose pour l’aider à se détendre ? Elle semble hésiter. Aussi je me propose de choisir pour elle, elle accepte.
Je sors deux verres, un whisky on the rocks pour moi et un verre de vin rouge pour elle. Nous continuons à discuter pour ne pas briser le lien. Je ne rentre pas dans des questions sur sa vie personnelle car nous souhaitons rester deux inconnus l’un pour l’autre mais nous parlons de nos envies, de ce qu’elle ressent, de ce que je ressens.
Cet échange est très intéressant car nous ne sommes pas du tout dans la même situation. Je lui demande d’imaginer la pièce, l’idée qu’elle se fait de mon appartement et de moi-même sans pouvoir le voir. Les réponses ne correspondent pas du tout à la réalité et cela m’amuse beaucoup. J’aime ce moment de jeu qui permettent de détendre l’atmosphère mais qui trahissent notre tension à tous les deux.
Je lui attrape les mains et lui donne son verre de vin rouge. Elle en boit une gorgée immédiatement surement pour combattre son stress. Je fais de même avec mon whisky et je lui demande si elle serait d’accord pour que je l’aide à relâcher la pression et l’aider à déstresser.
Elle accepte sans aucune hésitation.
Aussi je pose mon verre de m’installe encore une fois derrière elle. Je pose mes mains sur ses épaules et sa nuque et je commence à lentement et tendrement masser ses épaules. Je peux entendre un soupir de soulagement de sa part. Je lui demande si elle aime et elle me répond que mes mains sont chaudes et que cela lui fait beaucoup de bien. Elle m’explique qu’elle m’imagine avec de grandes mains et qu’elle se sent toute petite sous mes doigts. Je serre alors un peu plus fort mes mains sur ses épaules. Elle se fige un peu. Elle me dit qu’elle se sent fragile face à ma force et que je pourrais la briser en deux assez facilement.
Je trouve ça tellement mignon.
Je continu à la masser lentement en ne disant rien. Elle commence à doucement pousser un soupir de satisfaction. Elle me dit qu’elle se sent un peu plus détendue. Accompagnant ses dires avec une autre gorgée de vin.
Je décide alors d’être un peu plus aventureux et de passer mes mains sous son col de chemise et de caresser le haut de ses épaules. Puis, lentement, mes deux mains repassent par-dessus le tissu et déboutonne le premier bouton. Quand ce dernier cède, elle semble un peu surprise mais me laisse faire. Je descends au second bouton et me rapproche d’elle pour plus de facilité.
Le deuxième bouton cède à son tour. J’attaque le troisième mais j’ai un peu de mal car il se situe sous ses seins et je ne vois pas ce que je fais. Aussi j’essaye de me pencher par-dessus son épaule pour mieux voir. Elle penche alors sa tête sur le côté afin de m’aider.
Je ne sais pas ce qui m’a pris mais sûrement une réminiscence d’une vie antérieure où je devais être un vampire mais ce cou, nu et charnu, totalement offert à moi, était beaucoup trop tentant. Aussi j’y appose mes lèvres et dépose un baiser léger mais bien présent. Elle frissonne et son soupir se fit beaucoup plus distinct et explicite. Elle est tellement surprise qu’elle était à deux doigts de lâcher son verre. Elle le reprend à deux mains pour ne pas le renverser et penche encore plus sa tête pour me laisser un plus grand accès à son cou.
Je sens qu’elle commence à se lâcher, se détendre, se libérer et que cette zone semble incroyablement sensible pour elle. Ses épaules se relâchent, elle me tend son cou, elle tend ses jambes, elle vient à la rencontre de mes baisers.
Mes mains arrivent enfin à défaire ce satané troisième bouton. Le quatrième et le cinquième bouton n’offre pas la moindre résistance et je peux enfin faire glisser sa chemise le long de ses bras. Je romps mon baiser pour pouvoir l’aider à retirer les manches sans renverser son verre. Je le prends et le dépose sur la table à côté de nous.
Je lui fais maintenant face et je peux voir qu’elle a le teint un peu plus rouge qu’avant. Je découvre à présent son soutien-gorge blanc à dentelle. Ses seins ne semblent pas être très gros mais cela reste très harmonieux avec sa silhouette. Cela m’incite à aller un peu plus loin avec elle et je décide de venir près d’elle et passe mes mains derrière son dos.
Je pense qu’à cet instant précis, elle est en train de se méprendre sur mes intentions et elle avance un peu la tête avec sa bouche entrouverte. Elle est beaucoup trop tentante pour que je lui refuse. Je dépose alors un baiser sur ses lèvres.
Elles sont douces et sucrées.
J’ai immédiatement un frisson qui me parcours. J’ai envie de la dévorer, là, ici et maintenant. J’ai envie de goûter encore à ses lèvres, de sentir son souffle chaud sur ma peau, de découvrir chaque centimètre carré de sa bouche qui me parait si accueillante.
Je profite que mes mains soient toujours dans son dos pour la serrer contre moi. Elle étouffe un cri de surprise mais s’abandonne complètement sous mes lèvres et devient même aventureuse en cherchant à jouer avec ma langue.
C’est effectivement notre premier baiser et je n’ai pas envie qu’il s’arrête. Visiblement elle non plus. Elle semble apprécier la caresse et cherche à m’attraper la tête et le dos avec ses mains pour continuer cette étreinte. Je veux la laisser faire mais d’un autre côté, j’ai besoin de reprendre le contrôle : c’est moi qui joue et qui dirige, pas elle.
Pourtant je m’accorde un peu de douceur et de plaisir et je me plonge une dernière fois dans sa bouche pour quelques instants, savourant ce moment si doux, juste elle et moi.
Vous pouvez lire la suite au chapitre suivant
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