Ce texte est une fiction. Elle est issue d’un prompt d’histoire avec quelques contraintes imposées soumis par une amie. Bien qu’elle soit une fiction elle reste néanmoins un fantasme que j’aimerai être capable de réaliser un jour. Étant très inspiré, j’ai dû le découper en plusieurs chapitres qui forment une longue histoire et je vous invite à commencer par le premier chapitre. Bonne lecture à tous.
Et puis soudain, l’interphone sonne. Cela nous fige tout les deux dans cette position très étrange, le temps s’arrête pour elle comme pour moi et nous essayons de réaliser ce qu’il se passe. Je relâche ma prise sur elle et lui glisse à l’oreille que je vais voir ce que c’est, surtout qu’elle ne bouge pas et que je vais revenir m’occuper d’elle juste après.
A l’interphone un homme se présente : livreur chronopost.
La tuile, le colis que j’avais commandé il y a deux jours et qui devait arriver demain est manifestement en avance… Pour une fois je vais m’en plaindre qu’ils ne soient pas en retard. Je lui donne l’étage et le numéro de la porte pour qu’il puisse me livrer.
Je retourne auprès d’Alicia et une idée exotique me vient en tête. Je m’agenouille auprès d’elle, pose ma main sur son épaule et je lui expose les choses simplement.
« Quelqu’un va venir à la porte. Je te laisse le choix. Soit tu me fais confiance et tu as envie d’essayer quelque chose de nouveau et dans ce cas, tu reste ici, dans cette position et cette tenue au vues de ce monsieur et alors je serai très fier de toi. Soit tu décides que ce n’est pas ce que tu veux et je peux te mener en lieux sûr, à l’abri des regards. Par contre il faut te décider vite car il sera là dans moins de deux minutes. »
Je sens que le rouge lui monte aux joues et qu’elle est intérieurement en train de se battre pour savoir si elle veut rester ou si elle veut partir. Et alors que j’allais la redresser pour la déplacer, elle ouvre la bouche pour dire simplement « d’accord ». N’étant pas sûr de ce qu’elle veut, je lui demande une seconde fois « es-tu d’accord pour rester ici, dans cette position pendant que je m’occupe de notre visiteur ? ». Cette fois, il n’y a pas eu de pause et c’est avec un oui ferme et motivé qu’elle me répond.
Je me relève et me dirige vers la porte. J’en profite pour lui expliquer ce que je fais : je tire le rideau qui sépare l’entrée du salon de sorte qu’il soit impossible de la voir depuis la porte pour le moment. En fonction de comment cela se passe, j’aviserai pour l’ouvrir ou non. J’en profite pour jeter un coup d’œil à ma protégée : elle est à quatre pattes sur le tapis en poil de lapin, la tête baissée, la jupe relevée, la culotte à mi-cuisse, sa croupe légèrement relevée avec la marque de mes doigts sur sa fesse droite. Rien ne permet de cacher son intimité. Elle est totalement exposée.
Je ferme complètement le rideau en lui disant qu’il ne lui arrivera rien tant que je serai là et que j’en suis garant. J’en profite pour me rhabiller quelque peu, rentrant ma chemise dans mon pantalon et refermant ma veste. Je l’entends se tortiller sur le tapis quelque peu avant que ce bruit très léger soit couvert par la sonnette. Le livreur est là.
J’ouvre la porte et l’accueil avec un large sourire. Je le remercie pour le colis et leur rapidité car je ne l’attendais que demain. Au moment où j’allais m’en saisir il m’arrête et m’indique qu’il souhaite voire une pièce d’identité avant de me le remettre contre signature.
Je jubile intérieurement, c’est l’occasion rêvé.
J’ai bien entendu mes papiers dans ma veste mais je m’amuse à lui répondre « aucun de problème, veuillez juste m’excuser quelques instants mes papiers sont dans mon bureau. Rentrez le temps que j’aille les chercher ». Il ne se fait pas prier et accepte poliment l’invitation. Je me dirige alors vers le rideau que je décide d’ouvrir lentement.
Alicia n’avait pas bougé d’un pouce et était toujours dans cette position obscène. Le livreur me suivait du regard jusqu’à ce qu’il aperçoive la silhouette d’Alicia. Je l’ai distinctement entendu avaler sa salive un peu trop fort pour que ce soit naturelle.
Puis il balbutia un timide « bonjour madame » ne laissant aucun doute au fait qu’il l’avait parfaitement vu.
Je disparais rapidement de son champ de vision le temps de chercher faussement ma carte d’identité. Je la sors de ma veste et répond « c’est bon je l’ai trouvée » puis rebrousse chemin.
En passant je jette un coup d’œil à Alicia qui est complètement rouge et qui n’ose pas bouger. Puis je vois le livreur qui a les yeux rivés sur Alicia, la bouche semi-ouverte, les yeux complètement absorbés par ce corps sublime.
- C’est bon, excusez-moi, voici ma carte d’identité
- Heu, non c’est moi qui m’excuse de vous déranger
- Aucun souci
Je lui tends la carte devant lui mais il ne semble pas réagir. Il reste figé par la vision. Alors j’agite la carte devant son visage
- Il y a un problème monsieur ?
- Oh, non, désolé, je…
Complètement confus il saisit la carte, vérifie le nom sur le colis puis sur son application de téléphone avant de me le tendre pour que je signe. Une fois fait, je le dirige vers la porte en lui souhaitant une bonne journée et encore merci pour le colis.
Il semble encore un peu perturbé par ce qu’il vient de voir, pas encore tout à fait sûr que c’était bien vrai mais fini par me saluer, me souhaitant une agréable journée et passe la porte que je ferme avec entrain.
Je jette le colis dans l’entrée et me dirige calmement vers Alicia qui n’a toujours pas bougé.
Je pose ma main sur sa tête avant de lui dire
- Good girl. Tu as été une gentille fille, je suis tellement fier de toi
- Je… je ne pensais pas que je serai capable de faire cela. Tu me fais faire des choses impensables !
- Et alors ? tu as aimé ?
- Oui, me répond-elle. J’ai adoré ! mon cœur vibrait et j’avais l’impression que mes jambes allaient me lâcher !
Elle était tellement mignonne ainsi, j’étais vraiment en train de craquer pour elle à ce moment.
Aussi j’ai décidé que c’était le moment d’une petite récompense aussi j’ai descendu ma main de sa tête jusque sur sa joue et je me suis approché pour l’embrasser. Un baiser langoureux qui signifiait beaucoup pour moi. J’étais vraiment très fier d’elle et je voulais qu’elle le ressente. Je crois que c’est exactement ce qui s’est passé puisqu’elle m’a rendu ce baiser avec beaucoup de fougue.
J’ai alors descendu ma main le long de son dos jusqu’à atteindre son entrejambe, mes doigts atteignirent sa fente et je me suis rendu compte qu’elle était beaucoup plus humide qu’avant.
- C’était si excitant que ça ?
- J’ai un peu honte mais oui. Beaucoup. Trop peut-être.
Son honnêteté m’a touché et j’avais peut-être fait naître en elle un nouveau kink pour l’exhibition forcée. En tout cas elle semblait vraiment avoir apprécié ce moment particulier et moi aussi. Aussi je me décide d’aller un peu plus loin et de reprendre les choses en main et de voir si nous pourrions encore nous amuser un petit peu.
Vous pouvez lire la suite au chapitre suivant
Félicitations pour cette nouvelle !
Et comme dans tes précédents essais, on reconnaît une grande douceur et un profond respect dans les personnes et les échanges, malgré l’extrême intimité des sujets abordés.
L’interruption causée par le livreur Chronopost est super bienvenue : tout en étant un élément .. assez comique avouons-le, il maintient le lecteur en haleine dans cette histoire qui commence et termine… trop vite ! On en veut d’autre !
Encore bravo l’artiste 🙂