Note 1 : Ce billet de blog est une version adaptée et enrichie du texte que j’ai joué sur la scène du cabaret « histoires de Q » organisé par les chahuteuses le vendredi 15 mars 2024 à la Bellevilloise. N’ayant que 10 minutes, j’ai dû prendre quelques raccourcis et couper des parties du texte. Cette version est la version finale.
Note 2 : Cet article fait également parti d’un ensemble de textes qui retracent ce qu’il s’est passé en 2023 pour moi. Je vous invite à aller voir la liste des thèmes abordés sur ce billet de blog.
Si vous m’avez déjà rencontré, vous vous demandez sûrement si c’est une blague. Parce qu’en vrai, est-ce que j’ai vraiment l’air d’être un TDS ? Un escort Boy ? On est d’accord que je ne suis pas trop trop le cliché du gigolo… Quand on vous dit escort boy, vous pensez immédiatement au petit jeune, beau musclé, bien membré, sûr de lui, torse nu sous sa chemise ouverte, le tombeur, le don Juan…
Moi c’est Frédéric, la quarantaine passée, j’ai un peu de bide, un complexe de l’imposteur, une dépression post partum (si, si) et puisqu’on est dans les confidences, je ne suis pas ce qu’on pourrait appeler « bien membré ». Mais bon ce n’est pas la taille qui compte, toi-même tu sais.
Enchanté de faire ta connaissance, tu vas voir on va passer un bon moment quand même ensemble, promis.
Alors comment un type lambda et banal comme moi a pu finir escort boy ?
Petit flash-back, on est en 2009, je viens de finir une relation avec une bi-polaire dépressive qui voulait me faire un enfant dans le dos… je vous passez les détails, J’étais en manque de tendresse… et de sexe on va bien se l’avouer, on est ici pour se dire la vérité. Et n’étant pas très sûr de moi et de mes capacités à séduire, un ami m’avait suggéré de tester les escorts. Je vous parle de ça c’était encore très marginal à l’époque et c’est comme ça que fébrilement j’ai rencontré ma première escort girl.
J’ai passé un moment incroyable avec cette fille qui a complètement explosé mes préjugés vis-à-vis des TDS. Elle était drôle, intelligente et surtout on a parlé de son métier. Elle faisait ça pour payer ses études et on a passé la soirée à plus parler qu’à s’activer comme papa dans maman. Et moi, j’ai plus kiffé la discussion que l’action. D’ailleurs si tu veux plus de détails, tu peux lire mes billets à ce propos ici. L’idée d’être escort m’avait effleuré à l’époque mais c’était beaucoup trop tôt.
J’ai ensuite rencontré celle qui allait devenir ma compagne quelques années plus tard. Quelqu’un de fantastique avec qui j’ai beaucoup évolué, personnellement, intellectuellement et sexuellement. Mais surtout c’est elle qui m’a introduit (sans mauvais jeu de mot) à la sexualité alternative, l’univers des queers, trans, le BDSM et toutes ces pratiques un peu étranges qui m’avaient fasciné mais que je n’avais jamais pu explorer. C’est ainsi que rapidement nous avons également ouvert notre couple et que j’ai goûté (toujours dans mauvais jeu de mot) à la bisexualité.
Cependant, après notamment un post-partum assez violent, ma compagne a commencé à reconnaître son asexualité et notre relation est devenue beaucoup moins active dans la chambre à coucher. J’ai donc entrepris de tenter de rencontrer d’autres personnes pour combler cet aspect important dans ma vie qu’est le cul. Mais quand tu as vécu pendant près de 8 ans avec une personne asexuelle qui, dans son cas, ne prenait pas ou peu de plaisir pendant qu’on faisait l’amour et bien à l’instar de beaucoup d’homme CIS hétéro, l’insécurité sexuelle était très présente chez moi, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas savoir faire plaisir à ses partenaires…
J’ai alors rencontré quelques femmes et couples avec qui je me suis amusé un peu et qui m’ont tous dit que je leur avais offert un très bon moment, alors que pour moi, ça avait juste été « normal ». Aussi j’en ai parlé à table avec des amis et ma compagne m’a dit que j’étais la seule personne avec qui elle avait aimé faire du sexe pour plusieurs raison : j’étais à l’écoute, je n’étais pas un bourrin et surtout j’avais cette capacité à bander sur commande, rapidement et pendant longtemps. Forcément nos amis qui étaient présents étaient curieux :
- Longtemps… Comment ça longtemps ?
- Ben disons que généralement ça tient trois quart d’heure à une heure et demi sans faiblir…
Pour moi, qui n’avait pas vraiment de point de comparaison et ayant toujours connu ça, ça paraissait normal. Mais quand j’ai vu la tête de mes amis qui ressemblait plus à des lapins pris en plein phares, je me suis dit qu’effectivement ce n’était pas si normal parce que visiblement pour eux, c’était beaucoup moins que ça.
Long Story Short : une phrase m’a marquée, quelqu’un m’a dit ce soir là : « Non mais en vrai, toi tu pourrais presque proposer tes services et te faire payer pour ça ».
Wait, what ?
Et c’est là que l’idée a fait son chemin dans ma tête.
Comme tout bon ingénieur, bah j’ai commencé à me poser la question de ce qui se faisait déjà sur le marché… Est-ce qu’il y a une place pour moi dans ce milieu ?
J’ai donc regardé un peu ce qui se faisait en parcourant les site d’escort boy, ah oui rappel on est en 2016, les trucs genre onlyfans ça n’a pas encore explosé… et l’escorting ça reste un truc assez peu connu.
Donc j’arrive avec mes stéréotypes de Rocco Siffredi et autre Brad Pit (oui excusez-moi j’ai des références de vieux) … et je déchante face à ce que j’y trouve : Tout un tas de mec qui ne collait pas vraiment au stéréotype mais plutôt du gars tout à fait lambda. Je vous jure ça fait un choc. Et surtout il y avait toujours un truc qui n’allait pas dans les profils, photos dégueulasses, description qui puaient les mecs louches, profil vide de contenu, aucune notion de consentement… Bref, j’ai grandement déchanté et je me suis dit que j’avais clairement un marché à prendre.
J’exagère un peu, il y a bien quelques site d’escort boy « haut de gamme » mais là on ne joue pas dans la même catégorie pour le coup. Mais le bilan était là, clairement sur les sites « mainstreams » l’offre était bien en deçà de l’idée que je m’étais faite.
J’ai donc fait quelques photos un peu classe avec un ami photographe pro qui me mettait à mon avantage, j’ai rempli le profil en détaillant bien mes pratiques et en plaçant le consentement au centre de mes préoccupation. J’avais envie de mettre l’emphase aussi bien sur la partie social time qui précède que la partie cul en elle-même. Et en avant l’aventure !
Je n’y croyais pas trop mais je n’ai pas eu à attendre bien longtemps. Quelques jours après j’ai eu mon premier coup de fil, un couple qui cherchait des mecs pour faire du pluralisme pour madame. Et c’est comme ça que j’ai commencé. Trois hommes ainsi que monsieur pour s’occuper de madame. Parfait pour un début.
Le social time était super cool et, l’alcool aidant on a très vite embrayé dans la chambre. Et franchement c’était top pour moi pour une première fois, j’ai vite compris que oui je n’avais pas à rougir de mon corps et de l’utilisation de ce dernier et surtout je me sentais à l’aise à faire ça.
Puis surtout je me disais « Attends, je suis vraiment payé pour faire ça ? » et c’est là que je me suis dit bordel j’ai raté ma vie voilà ce que j’aurais dû faire depuis longtemps, une nouvelle voie s’offrait à moi.
Je m’étais bien amusé et visiblement madame a absolument kiffé ma prestation parce que par la suite ils m’ont recontacté régulièrement, d’abord moi avec d’autre mecs et à la fin ils m’ont même demandé de venir seul car « elle veut que toi ». Je vous avoue que c’est très flatteur et que mon égo s’est senti pas mal boosté.
Et c’est comme ça que je me suis lancé dans l’aventure et que j’ai ensuite enchaîné les rencontres.
Cependant qu’on soit bien clair entre nous, personnellement je ne faisais pas ça parce que j’étais en dèche de thune ou en chien de sexe. J’ai déjà un métier qui me permet de vivre confortablement. Et niveaux câlins, je n’ai pas trop à me plaindre de ce côté-là non plus. Bref, c’était plutôt un hobby et franchement j’étais payé pour ça alors c’était top !
Non, pour moi ma motivation c’est de faire plaisir aux gens, parce que j’ai découvert que c’était ça c’est mon kink perso : people pleaser. Mais aussi ça me permettait de rencontrer des gens que je n’aurais jamais croisé de ma vie et potentiellement essayer des choses amusantes autour du sexe.
Mais alors qui sont tes clients vous allez me dire ?
Et bien du plus fréquent au plus rare :
- Les hommes seuls
- Les couples
- Les femmes seules
D’abord les hommes seuls. En gros, tu en as deux types. Ceux qui assument : eux ils n’ont pas le temps : ils te contactent et te dise très clairement qu’ils veulent. En général ils ne sont pas trop chiants. Massage avec finition, vite fait bien fait.
Puis tu as les refoulés. Le genre de mec qui vit en couple avec madame mais qui n’accepte pas d’avoir des pulsions sexuelles envers les hommes et pourtant il aimerait bien explorer ça quand même parce que ça lui titille le fondement depuis un moment.
Avec eux, c’est un peu compliqué, faut être beaucoup plus à l’écoute et faire une grosse place à la discussion et bien sentir la personne… tu as vite fait de te retrouver dans une situation compliquée à gérer parce qu’au final il n’assume pas ce qu’il est en train de faire.
Ensuite nous avons les couples. On va se dire les choses clairement, c’est rarement pour que monsieur se fasse culbuter pendant que madame regarde… Encore que ça m’est arrivé une fois.
Non généralement c’est pour faire plaisir à madame pendant que soit monsieur n’est pas là, soit il regarde, soit il participe. A cela vous vous pouvez y inclure tous ceux qui verse dans le candaulisme, ou bien ceux qui aiment bien se faire humilier devant madame, ou bien juste ceux qui veulent pimenter leur relation après quelques années de cul plan-plan entre eux deux.
Personnellement j’adore ce scénario et il est vrai que je me suis un peu spécialisé dans les couples débutant dans le triolisme. Je les accompagne pour leur première fois, j’accorde beaucoup d’importance à la discussion et à les mettre à l’aise au départ et généralement, en tant qu’escort boy t’as juste à suivre la tendance. Ils sont déjà chauds bouillant tous les deux toi t’es juste l’allumette qui va embraser la pièce. Et bien souvent, ils adorent ça et ça peut devenir des clients réguliers enfin quand ça se passe bien…
Puis tu as les femmes seules. C’est très rare mais ça peut arriver parce qu’elles sont en manque de tendresse ou d’attention, parce qu’elles t’ont trouvé beau sur le site ou bien parce qu’elles veulent quelque chose de précis comme des pratiques spécifiques, souvent BDSM, mais qu’elles n’arrivent pas à trouver ailleurs.
Mais alors vous aller me dire : dans le marché hautement concurrentiel des hommes dispos pour du sexe pourquoi faire appel à un Escort Boy alors que tu as des centaines… Des milliers… des millions de mecs sur les applis de rencontre ou libertin qui sont prêts à faire ça aussi, et même gratuitement ?
Bonne question, t’es au top je t’en remercie.
Pour quelques raisons toutes simples :
- Un escort t’as pas besoin de toute la phase de discussion / séduction. Tu vas droit au but.
- C’est une personne qui a l’habitude et surtout qui sait te mettre à l’aise facilement.
- Si tu tombes sur un escort réglo : tu vas fixer tes limites, dire tes envies, ton scénario et il va RESPECTER ça lors du rendez-vous.
- Tu sais qu’à partir du moment où il va repartir et passer la porte, tu n’en entendras plus parler
- Et surtout, il ne va pas en parler autour de lui, même si vous avez fait des trucs que tu n’assumes pas trop
- Enfin il y a cette phrase que me répètent souvent certaines de mes amies « oui nous les femmes il est possible de trouver du ‘sexe’ facilement, il y a en a plein les applis de rencontre… mais il est difficile de trouver du bon sexe avec des gens safe » et ça, c’est exactement ce que proposent les escort boy quand ils font bien leur travail.
C’est pour ça que je me suis investi à fond dans ce style. Vous savez le Girlfriend Expérience que les mecs recherchent chez les escorts, ben moi je proposais un Boyfriend Expérience en tant que mec et je pense que c’était vraiment un marché de niche mais qui faisait la différence.
J’arrivais toujours à un rendez-vous avec un petit quelque chose (des chocolats, une bouteille de champagne, un petit cadeau) qui aidait aussi pour briser la glace. Je prenais le temps de discuter avec eux et être bien sûr d’avoir compris ce qu’ils souhaitaient et pourquoi ils m’avaient choisi moi. Et comme ce que je voulais c’était aussi offrir une expérience particulière, contrairement à la plupart des autres boys uniquement là pour baiser, moi après que madame ait dit stop parce que rassasiée, je restais là à la câliner, la caresser gentiment, ce que personnellement j’appelle le service après-vente. Et ça, souvent ça marquait des points.
Et ce BFE marchait vraiment bien, juste du dialogue et pas forcément du sexe. Limite parfois je me suis retrouvé à faire une espèce de thérapie de couple autour d’un verre plutôt que de batifoler sous les draps parce que je sentais que les deux-là, ils étaient dans une mauvaise vibe et pas du tout en phase avec leurs envies respectives. Mais ça j’en reparlerai plus tard.
Dans mes atouts aussi, ce qui était intéressant c’est que comme je suis un people pleaser, j’ai tendance à m’adapter aux gens, leurs envies, leurs besoins. Être à l’écoute, que ce soit par le dialogue mais aussi par les caresses. Mon plaisir personnel passe vraiment au second plan. Je suis à disposition pour réaliser les fantasmes des gens.
Alors forcément ça m’a demandé d’investir dans pas mal d’accessoires (menottes, vibro, godes, cordes, etc.) pour proposer des services toujours plus vastes et, soit dit en passant, ça m’amusait beaucoup d’essayer.
Alors on parle, on parle et vous vous dites « ouah ça à l’air trop cool d’être escort, franchement ça vend du rêve non » et je te répondrai que tu es bien naïf.
Bien sûr que je vous ai dépeint le bon côté de l’escorting. Mais il y a un sacré revers à la médaille. Et ça, ça s’applique pour les escort boy mais également pour les escort girls. J’ai connu des galères, des mauvaises expériences, des situations où je ne me suis vraiment pas senti safe, des moments où j’ai dû faire des choses sans mon consentement… Bref, cela m’a fait beaucoup relativiser et comprendre beaucoup de chose que vivaient les TDS.
Tu veux des exemples ?
Je suis sûr que tu les as déjà rencontrés aussi :
- Tu connais le fantasmeurs ? Celui ultra chaud qui t’envoie plein de message mais qui disparait sans laisser de trace une heure avant le rendez-vous ?
- Le mec qui explique que c’est pour madame mais qu’elle n’est pas au courant et qu’il faudrait que je la drague et la séduise à un bar ?
- Les forceurs qui essayent de gratter des pratiques non proposées.
Et là je vous parle que des galères en amont, avant la rencontre. Parce que bon, y’a ça aussi…
- Le fameux tu ouvres la porte et, magie, ça ressemble pas du tout à la photo qui a été envoyée.
- « Ha non mais madame est partie faire des courses on a qu’à commencer sans elle »
- Tous les cas où tu n’as pas le consentement des personnes impliquées : Les femmes qui se forcent pour faire plaisir à monsieur parce qu’il la bassine avec ça depuis si longtemps et que peut-être que ça va lui plaire au final. (Spoiler : ce n’est JAMAIS le cas). Bref, dans la pratique ça donne ça :
- Mais madame est d’accord ?
- Oui
- Donc vous ne verrez pas d’objection à ce que je lui demande, seul, sans votre présence ?
- heuuuu
- Et un dernier pour la route : la différence de soin à se préparer : je prends le temps de me préparer, beaux habits, une douche, du savon, je me lime les ongles, et je tombe sur madame ou monsieur en survêtement, qui n’a même pas pris de douche parfois.
Et c’est là qu’on rejoint également l’un des gros soucis de l’escorting : savoir être prêt en toute circonstance. Même quand tu n’en as pas envie. Tu sais ce sentiment quand tu commandes un plat sur Uber Eat qui a l’air vraiment sexy et appétissant sur le menu mais quand tu le reçois et que tu ouvres le sac, t’as juste une vieille fritte toute molle dedans ? Voilà, c’est exactement ça sauf que là, la personne elle s’attend à ce que tu finisses ton assiette et avec le sourire s’il vous plaît.
Alors Je pense que vous avez déjà entendu les techniques du genre « pour tenir plus longtemps, pense à ta grand-mère ou fait des calculs de maths dans ta tête ». Pour moi c’était plutôt l’inverse. Quand t’es face à une personne qui t’attire pas du tout mais qu’elle attend de toi d’être au top, ben faut beaucoup d’imagination et de préparation mentale… « Allez, vas-y champion !!! t’es chaud tu peux le faire, allez bande putain ! ».
Puis t’as plein de petit truc auxquels tu dois faire attention… Genre, ça y est c’est parti vous commencez à faire des galipettes, et bien il ne faut pas non plus perdre trop le fil de ce que tu fais… Comme j’ai un léger TDAH, j’ai vite fait de me focus sur un détails de la chambre et d’oublier complètement ce que je suis en train de faire… C’est très déstabilisant pour l’autre et t’as vite fait de débander.
Et c’est là que ma casquette de prof de théâtre reprend le dessus et Il y a cette phrase que je rabâche sans cesse à mes élèves : « si toi-même tu n’y crois pas, le public n’y croira pas non plus » et bien dans le cul c’est pareil, si toi non plus t’y crois pas et que ne t’es pas dedans, l’autre va le sentir tout de suite. Et je remercie mes années de théâtre qui m’ont permis de faire croire que j’étais à bloc dans des moments où j’avais qu’une envie c’était que ça se termine.
Et ça ce n’est qu’un échantillon de toutes les galères que j’ai dû traverser.
En conclusion, je dirai que cette expérience m’a beaucoup apporté : J’ai énormément appris sur moi et sur mon corps, sur le plaisir des autres et comment être à l’écoute.
Cela m’a aussi ouvert les yeux sur le fait que TDS ce n’est pas un métier facile. Il y a du bon mais il y aussi beaucoup de moments difficiles. Il faut beaucoup de courage et une grosse résilience pour pouvoir le faire correctement. Aussi et pour tout cela, je voulais simplement dire mon profond respect pour toutes celles et tous ceux qui font ce métier, vous avez tout mon soutien.
Ouah ! Quel témoignage riche et intéressant !
Tu as rarement écrit un texte aussi riche en contenu : j’ai appris plein de choses et je t’en remercie !
Tel que je te connais, cela ne me surprend pas que tu fournisses un service d’Escort Boy de qualité : particulièrement dans le domaine du fantasme et du sexe, il faut être à l’écoute, savoir mettre à l’aise, garder la tête sur les épaules en toutes circonstances, connaître les limites… etc : tout ce à quoi tu es très fort, compte tenu de ce que la vie t’a appris, ou t’a forcé à apprendre…
J’ai été un peu surpris des mauvaises expériences que tu racontes.
Dans mon imaginaire, les gens qui font appel à des escortes savent ce qu’ils veulent et sont respectueux, d’autant que la prise de contact avant doit permettre d’écrémer un peu les clients les plus barges, mais… on dirait qu’il reste quand même et toujours des mauvais élèves..^^
Bon allez, encore merci pour ce très bon moment de lecture.
Vivement tes prochains récits !
Surement un de tes meilleurs billets, vraiment top.
Même si au début on se dit « ouh la vache, un pavé » eh bien plus on avance, plus on a envie de lire la suite.
Vraiment intéressant sur le fond et bien écrit.