Ce texte fait partie d’une suite de textes liés à ma relation avec les Escorts. Je vous conseille vivement de commencer l’histoire au premier chapitre, si vous l’avez manqué, vous pouvez lire le cinquième chapitre.
Je reprends mes esprits quelque peu. Il doit être un peu plus de 2h du matin, je suis allongé sur le lit, elle est nue. Je suis gêné et je ne sais pas quoi lui dire. Elle semble savoir ce qu’elle fait. Elle continue de renifler à cause de la coke qu’elle s’est enfilée plus tôt. C’est désagréable.
Je prends le temps de la contempler maintenant qu’elle a retiré la dernière couche de vêtement. Je suis un peu déçu : bien qu’habillée elle soit totalement à mon goût, une fois nue, le charme est rompu. Je ne saurais dire si cela est à cause de sa poitrine sous développée (gymnaste oblige) ou de sa finesse de corps qui, bien que musclé correctement me fait me dire que si je la secoue un peu trop, je risque de la casser. Je suis déçu, certes, mais ce n’est pas pour autant que je vais tout arrêter maintenant. J’ai malgré tout envie d’elle, même si j’ai surtout envie d’en apprendre un peu plus sur moi et mes envies, sur le doute quant au fait que je puisse prendre du plaisir avec quelqu’un pour qui je n’ai pas d’attirance. Maintenant qu’elle est nue, j’en ai la certitude, je n’ai pas d’attirance pour elle. Elle est cool, elle est sympa, elle m’a raconté une bonne histoire mais ce n’est pas pour ça que j’ai envie de lui sauter dessus.
Elle me regarde dans les yeux et semble comprendre en partie mon trouble « tu vas voir ça va aller, t’avais demandé quoi comme prestations déjà ? ». Je cogite quelques millisecondes avant de répondre « fellation nature, cunni, vaginale et anale protégé ». Elle sourit, pose son téléphone et reprend « ah oui c’est vrai, t’as pris la totale je me souviens et bien allons-y, détends toi, je vais m’occuper de toi maintenant ».
Elle se penche sur moi, pose sa main sur mon slip et commence doucement à me caresser en me regardant dans les yeux « je suis là pour te donner du plaisir, je commence par te sucer ça te va ? » Et elle ajoute le geste à la parole en retirant délicatement mon dernier habit, laissant ma demi-molle tomber nonchalamment sur le côté. De ses doigts délicats, elle s’en saisit à la base et commence à agiter sa main de haut en bas lentement, tout en me regardant dans les yeux et en souriant. La sensation est étrange. Ses doigts fins et froids sont vraiment agréables, elle y met de la douceur et pourtant son sourire narquois me fait craindre le pire. C’est comme si elle préparait un mauvais coup. Elle se penche, brise son regard et commence à poser sa bouche sur l’extrémité de mon gland. Chaleur et humidité : c’est agréable. Ma demi-molle est devenue en complément dure en quelques secondes. Je réalise que ça doit faire presque 10 ans qu’une fille, autre que ma femme, pose ses lèvres sur mon sexe. Je rigole intérieurement.
Elle commence à effectuer son mouvement de haut en bas avec sa bouche et j’avoue que ça commence à être agréable. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi lui dire. Je suis partagé entre fermer les yeux et profiter ou bien regarder fixement ce qu’elle me fait parce que la scène est particulièrement érotique. Le temps se suspend, elle a une cadence bien réglée, elle va relativement vite, sa main accompagne les mouvements de sa bouche, par moment quelques bruits de susccions se font entendre. C’est intéressant comme tableau.
Sauf que bien vite l’excitation retombe car je finis par trouver ça ultra monotone ! Elle suce toujours de la même manière, toujours à la même vitesse, aucune variation, aucune surprise, aucune folie. Et forcément ça commence à me gêner car je commence à trouver ça de moins en moins agréable. Pourtant elle met du cœur (ou de la bouche comme vous voulez) à l’ouvrage mais rien n’y fait, ça ne me plaît pas de la manière dont elle le fait. Je ne sais pas comment le lui dire parce que j’ai peur de ne pas avoir de tact pour ça, aussi je la laisse faire pendant un petit moment mais clairement ça commence à être désagréable.
Elle finit par relever la tête et me fixe en souriant « t’es résistant toi, d’habitude quand je fais ça avec les autres clients, ils crachent la purée en un rien de temps ». J’ai complètement buggué sur cette remarque. Elle arrive vraiment à faire jouir des mecs avec ça ? Bon, soit elle dit ça pour me faire plaisir (probable), soit je ne suis pas comme les autres (probable aussi). Elle hésite « je continue ou on passe à la suite ? ». Sans aucune hésitation je lui réponds que je souhaite passer à la suite tout de suite. « Ok pas de soucis ».
J’attrape une de mes capotes que j’avais mises sous l’oreiller et je l’enfile rapidement. « ha ? bien t’as prévu le coup, tant mieux ». Je suis surpris et lui explique que oui, j’avais prévu la capote parce que c’était convenu comme ça et que de toute façon je ne tiens pas à attraper des maladies ni à lui en refiler. « Non mais certains clients n’en ont pas ou font croire qu’ils en ont pas pour essayer de gratter une pénétration sans capote. Heureusement j’en ai toujours avec moi ». Sans commentaire… Les cons ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît. Parfois j’ai vraiment envie de foutre des tartes à des gens. PROTÉGEZ VOUS BORDEL… surtout avec les travailleuses du sexe. Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour elles !
Elle me propose de me monter, je reste donc allongé sur le dos et j’attends qu’elle vienne sur moi. Je lui demande si elle veut du lubrifiant pour faciliter la pénétration, elle me rétorque que ça va aller et que ce n’est pas nécessaire. Je m’attarde donc à regarder sa vulve. Epilée ou rasée de près, elle semble relativement petite (ce qui est normal vu sa petite corpulence) mais tout de même accueillante. Elle s’installe au-dessus de moi et s’aligne dans l’axe de mon chibre couvert de latex. Elle écarte délicatement ses lèvres pour permettre un meilleur accès et j’assiste à la disparition de mon sexe dans le sien. J’aime la vue, c’est le genre de truc qui m’excite grandement habituellement. Et j’aime les sensations qui vont avec : son sexe est effectivement plutôt petit et serré à l’entrée et m’enserre plutôt bien (et pourtant je suis d’une taille tout à fait normale : ni long ni large). Elle remonte puis redescend lentement afin de lubrifier correctement nos deux sexes. La sensation est très agréable lorsque le gland se fraye un passage lentement et sûrement.
Mon gland est entré en entier et la hampe commence elle aussi à s’insérer dans ce fourreau humide. Mais je commence à avoir une sensation étrange. En effet, je constate que si effectivement l’entrée de son vagin est étroite et serrée (merci les années de gymnastique), le reste de son vagin, et plus particulièrement le fond de son vagin ne l’est pas du tout. En clair, j’ai la base du sexe qui est limite en train d’avoir le sang coupé mais mon gland semble flotter dans le vide ou dans le liquide mais je ne sens rien frotter contre mon sexe. C’est très troublant car toutes les filles avec qui j’avais couchée auparavant avaient un vagin qui m’enserrait toute la longueur et qui pressait contre mon gland, provoquant des caresses sublimes. Bref, je ne sens pas grand-chose mais je me dis que ça va probablement changer quand elle va bouger.
Elle est donc sur moi, son bas-ventre collé au mien et profondément empalée sur mon sexe. Elle lâche un petit soupir. Cela me fait sortir de ma déception. Elle commence à bouger son bassin dans tous les sens. Sa respiration s’accélère et de temps en temps elle lâche un petit soupir de plaisir (feint lui aussi ? je n’en sais rien). Je me laisse faire un peu et je tente de me concentrer sur mes sensations. Et non ça n’a pas changé avec ses mouvements. J’ai l’impression que quelqu’un m’a mis un élastique trop serré à la base de mon sexe et que le reste trempe dans un bain chaud sans que ça touche les bords. Ce n’est pas très agréable.
Elle s’active relativement vite sur moi, elle semble vouloir vraiment essayer de me faire plaisir et de me faire jouir. Problème, je ne sens rien de véritablement agréable, ça risque de prendre du temps. Aussi j’essaye de me raccrocher à des trucs qui me donnent du plaisir. Je plaque mon nez dans son cou. Je respire un grand coup. Elle a une odeur de parfum agréable qui couvre difficilement son odeur de transpiration. Aussi étrange que ça puisse paraître, ça me plaît beaucoup. Cette dualité acide de sueur et sucrée du parfum me fait voyager dans ma tête.
Je suis peut-être étrange mais pour moi, pour le sexe, il faut que ça sente quelque chose d’un peu fort. Je suis toujours un peu déçu quand cela ne sent que le savon et le « tout propre ». J’aime quand l’odeur de sueur ou de musc viennent chatouiller mes narines, quand l’acidité de l’odeur vient jouer avec mes synapses je ne sais vraiment pas pourquoi mais c’est quelque chose qui m’excite beaucoup. Peut-être parce que pour moi la sueur et les odeurs fortes dénotent que la personne se donne à fond et transpire de plaisir. C’est bête mais je suis comme ça.
Je lui demande aussi si je peux toucher ou lécher ses seins parce que j’adore ça. Elle me dit que je peux sans soucis. Je fais rouler ses tétons sous mes doigts, je les sens se durcir et j’apprécie la caresse. J’essaye d’en lécher un mais vu sa poitrine peu généreuse et la petitesse de sa taille, je n’arrive même pas à l’approcher de ma bouche… je dois renoncer. Tant pis, je me rabat sur son cou où je respire un grand coup et dépose quelques petits baisers pour goûter sa peau. Je me stoppe net en me disant que j’ai peut-être pas le droit de l’embrasser dans son cou. Elle ne m’arrête pas et me dit rien, elle ferme les yeux et continue à s’activer de haut en bas : je prends ça pour un « tu peux » et je recommence. Par contre comme dans l’article elle n’était pas référencée comme GFE (aka Girl Friend Experience) cela signifie que les baiser sur la bouche voir le deep french kiss n’est pas autorisé.
Mais encore une fois je n’ai pas de sensation agréable au niveau de mon sexe et je ne sais pas trop comment le lui dire pendant un petit moment. Elle finit par s’arrêter, essoufflée, en me demandant si tout va bien. « On peut changer un peu de position si possible ? » elle me répond par l’affirmative, je la couche sur le dos et me positionne devant elle. Je regarde son sexe ouvert et je me dis que j’aimerai bien y gouter. Je lui demande si je peux : elle me dit qu’il n’y a pas de soucis, elle est là pour me faire plaisir.
Et ça, c’est mon péché mignon… J’adore lécher, caresser, doigter, sentir l’autre bouger de manière incontrôlée sous les assauts répétés de ma langue, mes lèvres et mes doigts. Aussi je pose ma bouche sur ses grandes lèvres et commence à lécher doucement. Premier constat : le goût du plastique de la capote ce n’est vraiment pas bon. Je me demande comment font les meufs (et les mecs aussi d’ailleurs) pour sucer avec une capote.
Deuxième constat : c’est plutôt sec mais sa mouille a plutôt bon goût. Légèrement sucré et très doux, c’est vraiment agréable. Troisième constat, même avec mes doigts dans son sexe, une fois l’entrée passée, difficile de sentir les parois. En réalité elles sont là mais je n’ai aucune résistance quand j’appuie dessus. Je continue tant bien que mal à lécher et doigter, elle semble plutôt apprécier puisqu’elle gémit doucement et ondule son bassin à chaque coup de langue.
Sauf qu’encore une fois, je doute vraiment qu’elle prenne du plaisir puisqu’elle ondule de manière monotone, sans variation et surtout j’ai du mal à suivre avec ma tête parce que ses mouvements sont super amples. Ajouter à cela le fait qu’elle était rasée très court autour de son sexe mais que la repousse avait déjà commencé… En temps normal ça ne m’aurait pas gêné mais comme elle bougeait beaucoup, cela frottait contre ma bouche et franchement j’avais l’impression d’embrasser un paillasson. Je comprends enfin ce que ressentent les filles avec qui j’ai fait un cunni ou que j’ai embrassé fougueusement avec une barde de 2 jours. Pardon, promis je ferai maintenant attention à bien me raser avant à chaque fois.
Bref, assez rapidement j’arrête car je commence réellement à avoir mal au cou et mes lèvres me brûlent. Aussi je lui demande si je peux repartir en vaginal. Elle me dit que oui. Je me dis que comme là c’est moi qui vais contrôler et diriger, ça devrait mieux se passer. Je la pénètre doucement pour ne pas lui faire mal, j’avais peur qu’elle soit un peu trop sèche ou pas assez excitée mais c’est elle qui d’un coup de rein m’enfonce jusqu’à la garde. Je lui attrape les jambes et les remonte au niveau de mes épaules. J’adore cette position car je peux pénétrer profondément et j’aime la sensation de mon pubis qui frappe celui de la fille. Elle semble apprécier aussi puisqu’à chaque coup de butoir, elle ferme les yeux et lâche un soupir. Dans le doute je lui demande quand même si ça va et si je ne lui fait pas mal « non, tu peux y aller, ça va ». Alors j’augmente la vitesse et la cadence mais malheureusement la sensation n’est vraiment pas terrible et je m’essouffle de l’effort plus que je ne m’essouffle de plaisir. Je tente de trouver un autre angle, une autre position mais rien n’à faire, je n’arrive pas à trouver le déclic qui fait que je vais prendre mon pied.
Qu’on se comprenne bien, je ne dis pas que c’était désagréable, je ne dis pas non plus que je n’aimais pas ça : j’avais quand même du plaisir, un peu mais beaucoup trop peu pour que je sente que je vais arriver à jouir. Et je ne rejette pas la faute sur elle, clairement je réalise que l’amour ça se fait à deux et que deux personnes qui ne se connaissent pas, c’est toujours un peu difficile de s’accorder pour que chacun y trouve son plaisir et que parfois ça ne match juste pas.
J’arrête donc après 5 minutes en me disant que même comme ça (alors que c’est mon plus gros kiffe) je n’arriverais pas à trouver la jouissance. Alors je me rabats sur le dernier fantasme que j’ai et qui me fait vibrer de fou à chaque fois que je le fais : la sodomie. Elle me demande si je veux essayer et comment je veux essayer. Je lui demande si je peux la prendre en sodomie par derrière, elle allongée sur le ventre et moi la pilonnant par-dessus. Elle me répond « pas de soucis » elle se lève et attrape la bouteille de lube qu’elle avait amené. Je la regarde faire et s’appliquer du lubrifiant sur la raie des fesses et à l’intérieur. Je check vite fait le lube « à base d’eau » ok, pas de soucis à avoir avec la capote.
Elle me regarde et me dit « ça fait longtemps que j’ai pas fait d’anal tiens ». Innocemment je lui demande ce qu’elle appelle par longtemps. « ha ben ça doit faire 10 jours ». Je pouffe de rire. Elle me regarde en souriant « ben quoi ? » et entre deux rires je lui dis « ça fait pas longtemps ça, moi ça fait plus d’un an ! ». Elle ouvre les yeux en grand « tu sais, avant je le faisais quasiment tous les soirs, mes clients adoraient ça et moi aussi, alors plus d’une semaine c’est long pour moi ». Je ne peux m’empêcher de rire sur le coup.
Elle reprend « tu peux y aller franco, j’aime bien quand c’est un peu violent quand on m’encule sinon les sensations sont pas terribles ». Je lève un sourcil. On m’avait toujours dit qu’il fallait y aller doucement au moins au début et surtout ne pas trop forcer ni aller trop vite/fort rapidement au risque de vraiment faire mal voir pire. On en discute rapidement et elle me rassure ne me disant que je pouvais vraiment y aller à fond sans problème et qu’elle était habituée.
Après avoir appliqué le lube généreusement et dilaté son anus avec ses doigts, elle se positionne allongée sur le lit les fesses relevées, prête à me recevoir. Je vérifie l’état de mon préservatif pour check si tout va bien et qu’il ne va pas craquer : tout à l’air en ordre. Je me positionne derrière elle et je positionne mon gland contre son anus. Je pousse légèrement avec mon bassin. À ma grande surprise je ne rencontre qu’une maigre résistance et mon sexe s’enfonce lentement mais sûrement entre ses fesses. Je suis étonné de la facilité avec laquelle je suis en train de la pénétrer et en moins de temps qu’il en a fallu pour que je réalise, je suis complètement rentré en elle, mon pubis contre ses fesses, mes testicules tapant contre sa vulve. Je crois que j’ai lâché un « ah ouaip, je vois ». Ce à quoi elle a pouffé de rire « ha je t’avais prévenu. Tu peux y aller maintenant ». J’accélère la cadence et ça coulisse vraiment bien, pas d’accroc, visiblement pas de douleur pour elle. Mais de mon côté pas de sensation exaltante. Déception.
Comprenons-nous bien : l’anal est pour moi un truc que je fais très rarement et qui me procure toujours une sensation de jouissance intense, à tel point que généralement il ne me faut que quelques minutes pour me faire jouir. Parfois moins. Si si, je vous jure. Et avec chaque fille avec qui je l’ai fait, cela a toujours été l’extase absolue pour moi. Là en l’occurrence, j’avais beau y aller doucement ou à fond, la pilonner par le dessus ou bien trouver des angles différents : je n’arrivais pas à trouver mon plaisir. C’était purement mécanique. Plaisant ? Un peu. Jouissif ? Pas du tout. Encore une déception. Encore une fois je me suis posé la question de savoir si ce n’étais pas justement parce que je ressentais rien que j’en étais là à essayer mais ne pas y arriver.
Après quelques minutes où je commence vraiment à ne pas me sentir à l’aise à faire un truc qui ne m’apporte pas grand-chose alors que normalement j’adore ça, je décide d’arrêter et de me retirer. Je check rapidement la capote : toujours OK même si après la sodomie elle est un peu étirée. Je décide de la retirer pour éviter qu’elle ne se rompe à la prochaine pénétration. Inès semble avoir encaissé la sodomie comme un charme et visiblement a le sourire. Elle lève la tête et regarde l’heure.
« Tu sais, ce n’est pas que j’aime faire ça mais on arrive au bout des 2h et ça me fait un peu chier que tu n’aies pas joui. Tu veux que je te finisse à la main et à la bouche ? ». Machinalement je me dis pourquoi pas au final. Au point où j’en suis, je me dis que de toute façon j’aime bien ça et je pourrais potentiellement finir sur ça.
Elle commence donc à me reprendre en bouche et recommence son va et vient tout en me suçant. Et là je réalise qu’elle reprend la même monotonie qu’au début et je facepalme intérieurement. Ça ne va pas le faire, ce n’est pas agréable.
Aussi je lui propose rapidement d’arrêter. « Mais t’as pas joui, t’es sûr ? Je veux dire je fais toujours craquer mes clients, ça me fait chier que t’aies pas pris ton plaisir ». Je lui réponds que j’ai pris du plaisir (ce qui est vrai) et que ça me va bien comme ça. Je la remercie et lui explique que même si je n’ai pas joui, j’ai apprécié ce que nous avons fait et que finir comme ça, ça me va. Elle semble hésiter puis acquiesce et commence à se rhabiller.
Pendant ce temps on discute de ça, du fait que je peux prendre beaucoup de plaisir sans jouir et que pour moi la jouissance n’est pas un but en soit, que c’est plutôt le chemin qu’on a parcouru ensemble qui m’a fait plaisir et que je recherche. Elle semble surprise, je suis la première personne qui lui dit ça et continue de souligner comment les autres sont tous en mode « je prends mon plaisir, je jouis et tu te barres ». Ça me laisse songeur. Je suis vraiment si différent des clients habituels ? Je vais vraiment finir par le croire.
Je fini par appeler un Uber pour qu’elle rentre chez elle. Il sera là dans moins de 5 minutes. On finit de se rhabiller et on termine nos verres de champagne. Elle va pour me faire la bise et partir quand je l’arrête pour lui dire « attends, je t’accompagne en bas de l’immeuble jusqu’à ton Uber, ce n’est pas que c’est dangereux mais ça me fait plaisir ». Elle me regarde comme si je lui avais dit quelque chose d’insensé : « T’es vraiment un gars bien. Ça fait plaisir de tomber sur des gens comme toi de temps en temps ». Encore une fois, je doute de sa sincérité mais bizarrement ses mots me font beaucoup de bien dans ma tête.
On discute rapidement dans l’ascenseur de banalité et je la dépose dans son Uber. Elle me fait la bise, je lui dis peut-être à bientôt, elle ferme la porte et son chauffeur démarre. Je fais demi-tour et retourne dans mon appartement.
Pas mal de choses se bousculent dans mon esprit, il est un pratiquement 3h du matin. Je viens de raccompagner mon Escort, je range machinalement la bouteille de champagne pour le recyclage mais mon esprit n’est pas là. Les idées fusent à 1000 à l’heure. Était-ce une bonne idée ?
Résumons : j’ai adoré la première partie où nous avons discuté. J’ai été grandement déçu par la partie cul pure. Les sensations que j’ai ressenties lors de cette session de baise ne m’ont pas satisfait et je suis de plus en plus persuadé qu’elle n’y est pour rien. Elle n’a pas été parfaite mais elle a fait de son mieux pour me faire plaisir. Est-ce que c’était à cause du manque de sentiment ? Est-ce que c’était simplement qu’on n’était pas compatible sexuellement ? Est-ce que le problème c’est moi ?
Ce qui est sûr c’est que ça m’a renforcé dans l’idée que le sexe avec ma femme est 100 fois plus agréable et intéressant qu’avec elle. Que mes doutes vis-à-vis de cela se sont envolés après cette session et que peut-être que je pensais à tort que l’herbe était plus verte ailleurs.
Je fais un brin de toilette avant de m’effondrer dans mon lit. Je repense à tout ça. Je suis épuisé mais j’essaye simplement de profiter de ce moment et de repenser à tout ce qu’on s’est dit et ce que l’on a fait. Je m’endors en quelques minutes, content de ma soirée et de cette expérience.
Ainsi s’achève mon histoire avec InèsDeLuxe. Après quasiment 10 ans sans Escort j’ai refait l’expérience et le résultat est mitigé mais quand même plaisant. Je suis de plus en plus persuadé que rien n’a changé cependant, que sans connexion, sans sentiments, sans tout ça, je suis incapable de prendre mon pied. Et qu’au final je préfère largement passer deux heures à discuter de choses passionnantes et écouter l’histoire incroyable d’une Escort plutôt que de faire des galipettes avec elle.
Cependant une question me trotte dans la tête depuis ce jour-là : Est-ce qu’avec une autre Escort ça se serait passé différemment ? Et son corollaire : Est-ce que je vais re-booker une autre Escort pour tester et ne pas rester sur cette désillusion ?
Mais ceci est une autre histoire.
Vous pouvez lire la suite au chapitre suivant
2 thoughts on “Mes Escorts et moi – Partie 6 – Désir, plaisir et désillusion”