Ce texte est une fiction. Elle est issue d’un prompt d’histoire avec quelques contraintes imposées soumis par une amie. Bien qu’elle soit une fiction elle reste néanmoins un fantasme que j’aimerai être capable de réaliser un jour. Étant très inspiré, j’ai dû le découper en plusieurs chapitres qui forment une longue histoire et je vous invite à commencer par le premier chapitre. Bonne lecture à tous.
Jour J, une heure avant son arrivée. Mon rythme cardiaque commence à s’accélérer sérieusement. Je me préparer du mieux que je peux : douche, rasage, une touche de parfum, nettoyage de l’appartement pour que tout soit propre.
Puis vient le choix de la tenue. Plutôt chemise et costume ou bien décontracté avec polo et pantalon moulant ?
« Mais pourquoi je me pose ces questions, elle ne me verra pas, autant lui ouvrir en caleçon » je me suis dit intérieurement. Cela m’a fait rire. C’est vrai. Mais même si elle ne me voit pas, c’est important pour moi d’être au top et bien habillé. L’assurance intérieur, ça passe aussi par la parure extérieure. J’opte pour le costume et la chemise.
Je crois que je suis fin prêt. Je n’ai plus qu’à attendre son arrivée. Enfin, si elle existe vraiment car je n’en suis toujours pas certain. Toujours ce doute jusqu’au dernier moment. Je m’assoie sur le canapé et je laisse divaguer mon esprit à cette rencontre, à ce que je pourrais faire avec elle, ce que j’aimerai faire avec elle, ce qu’elle aimerait que je fasse. Je passe en revue mes notes et nos dernières conversations afin d’avoir bien tout en tête au moment où elle sera là.
Alors que je suis dans mes pensées à moitié en train de m’endormir, je suis réveillé en sursaut par le son de l’interphone. Mon palpitant vient de faire un bon et je me dresse d’un bond. Je décroche, une petite voix timide dit à l’autre bout de l’interphone « bonjour, c’est Alicia ».
Machinalement, je réponds en donnant l’étage et le numéro de la porte. Puis j’appuie sur le bouton d’ouverture. J’entends que la porte du hall s’ouvre et qu’elle rentre. Je raccroche le combiné et je n’arrive toujours pas à réaliser qu’elle est là, elle existe, elle va être devant ma porte dans moins de deux minutes.
Mon cerveau est à présent bien réveillé et carbure à 200 à l’heure. Je repense à tout ce que je dois dire ou faire, tout ce que je ne dois pas dire et pas faire. Est-ce que ça va bien se passer ?
Bordel, elle est bien réelle.
J’entends l’ascenseur qui arrive à mon étage, des pas de chaussure à talon qui avancent et s’arrête devant ma porte. Le froissement d’un tissu comme si quelqu’un cherchait ses clefs dans son sac. Puis plus rien. Peut-être qu’elle hésite, peut-être qu’elle va faire demi-tour ? Je suis littéralement à quelque centimètre de la porte et j’hésite moi aussi à faire le moindre mouvement de peur qu’elle l’entende et se ravise. Sommes-nous tout deux tétanisé par ce qui va se passer ?
Je l’entends prendre une grande respiration et dans la seconde qui suit, ma sonnette qui retentie. Je réponds machinalement « j’arrive » alors que je suis à moins d’un mètre de la porte. Je vais pour ouvrir mais avant je jette un coup d’œil dans le judas pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une arnaque.
Si c’est une arnaque, elle est vraiment bien faite. Il y a bien une jeune femme devant ma porte. Elle semble peut-être avoir la trentaine, difficile à dire car elle porte un masque chirurgical (COVID oblige) mais surtout elle a un bandeau noir devant les yeux. Elle porte également un long manteau noir qui lui tombe jusque sous les genoux et il est impossible de dire ce qu’elle porte réellement en dessous.
Je prends mon courage à deux mains et je lui pose les deux dernières questions essentielles à travers la porte avant de démarrer l’aventure.
« Es-tu prête à pénétrer dans mon univers ? »
Elle me répond par un petit « oui » mal assuré, sa voix tremblante laisse planer le doute. Aussi je m’assure une dernière fois de son consentement.
« Es-tu consciente de ce que tu es en train de faire et m’autorises-tu à t’accompagner dans ton fantasme ? ».
Il y eu un court silence mais cette fois sa voix fut beaucoup plus assurée « oui, je suis prête ».
Je tourne la poignée, ouvre la porte et pose ma main sur la sienne. Elle est douce et chaude, peut-être légèrement moite mais bien moins que la mienne, foutu stress ! C’est notre premier contact et j’aime déjà cette sensation, cette chaleur, cette douceur.
J’essaye d’être rassurant en lui disant « bienvenue chez moi, laisse-moi te guider à l’intérieur » et l’attire légèrement par la main. Elle ne semble pas très à l’aise, le bruit de ses talons semble beaucoup moins assuré. Je fais mon maximum pour ne pas la perde et toujours garder ce contact avec elle.
La porte se referme derrière elle. Elle est prise au piège avec moi. Elle le sait, c’est ce qu’elle veut et c’est exactement ce que je souhaite lui offrir.
Vous pouvez lire la suite au chapitre suivant
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